Partie 1

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Maxence à 15h23J'ai réussi à me libérer pour ce soir

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Maxence à 15h23
J'ai réussi à me libérer pour ce soir. 20 heures, ça te convient ?

Moi à 15h27
Chez toi ?

Maxence à 15h31
Chez moi, comme d'hab

Moi à 15h32
Ok




҉




Mon index appuya sur la sonnette avant de s'emmitoufler à l'intérieur de la poche de mon blouson. Je me tenais devant la porte de l'appartement de mon sexfriend, mon aîné d'un an originaire de banlieue parisienne, fraîchement débarqué à Paris après avoir obtenu son examen de fin de lycée, le fameux baccalauréat, il y a de cela trois ans.

Le cliquetis de la porte se fit entendre et mon beau brun apparut devant mes yeux.

Sa chevelure ruisselait sur son t-shirt blanc, même si une serviette inutile reposait sur ses épaules pour éviter de trop tremper ses habits. Les veines sur ses bras me tentaient délicieusement, offertes à ma vue et un petit sourire, séducteur, ornait son faciès.

« Salut. » me salua-t-il. « Vas-y, rentre, je t'en prie. »

« Salut. » répondis-je d'une voix nonchalante, mais mon petit sourire me trahissait déjà.

Je m'engouffrai dans son appartement. Mes pieds se retirèrent de mes baskets trempés par la pluie automnale et se réfugièrent dans une paire de chaussons, celle que Maxence m'avait gentiment réservée pour mes venues, sous prétexte qu'il ne rentrait plus dedans.

Son épaule avait reçu une baffe pour l'affront.

Je n'aimais pas qu'on me rappelle la petitesse de mes pieds et je n'osais même pas imaginer à quel âge il portait son ancienne paire.

Une fois qu'il eut refermé la porte, sa main trouva refuge dans ma chevelure.  Il aplatit ma frange sur mon front, le regard concentré dessus, tandis que je le laissais faire.

Mes jambes s'avancèrent d'elles-mêmes jusqu'à lui, comme si mon corps était déjà désireux de retrouver sa chaleur et qu'il n'était capable de vraiment respirer qu'aux contacts de nos deux peaux l'une contre l'autre.

Néanmoins, une part de contrôle subsistait en moi et je parvins à m'arrêter avant que nos torses se touchent. Sauf que cet entre-deux était peut-être encore plus douloureux. Son corps, tel un aimant, me tentait de le rejoindre, de se coller contre lui.

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