Partie 2

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Mon cœur battait, battait et battait encore dans ma cage thoracique, si fort que je l'entendais résonner dans mes tempes. Mon sang pulsait dans mes veines et mon regard subissait l'enchantement de ses yeux.

Puis une autre nymphe attira son attention.

Sa bouche.

Ses lèvres roses.

Et sous une impulsion, alors que j'étais encore sous les effets de mon subplace, j'écrasai chastement mes lèvres contre les siennes.

Un an après le début de notre relation en tant que sexfriend, j'avais embrassé Maxence Lebel.

Mais sans le savoir, j'avais aussi brisé le lien qui nous unissait.

Ses yeux s'écarquillèrent, sa mâchoire se contracta et son corps se crispa mais il ne me poussa pas hors de lui. Et pour cause, il sentait que mon esprit était encore un peu embrumé, qu'il ne s'agissait pas là de mon état normal.

Si j'étais pleinement conscient, jamais ô grand jamais je ne l'aurais embrassé aussi stupidement !

Je compris cependant que ça ne lui avait pas plu et je m'empressai de m'excuser.

« Pardon... »

« On en reparlera demain. » Son ton était froid et acerbe.

Maxence m'invita à m'allonger sur le lit et à m'endormir. Pourtant, l'horloge affichait 21 h 45 et à cette heure-ci, il m'arrivait encore de rentrer chez moi par le métro ; il suffisait qu'il me le demande. Je ne fis aucune remarque à ce sujet et m'allongeai. Une fois sous la couette, à ses côtés, je fis attention à m'éloigner de lui le plus possible.

J'ai dormi recroquevillé, nu, tout à droite de son lit. Au moindre mouvement, j'aurais pu tomber sur le sol. Mais je n'avais pas bougé de la nuit.




҉




Depuis quand ?

Depuis quand mon regard sur sa personne avait changé ? Depuis quand mon cœur tambourinait si fort à chacun de ses gestes ? Depuis quand j'avais commencé à attendre ses messages avec beaucoup trop d'impatience ?

Je n'arrivais pas à fixer la date où j'avais fini par succomber pour lui.

Comme nous nous voyions plusieurs fois par semaine, que nous couchions ensemble régulièrement et que nos pratiques l'obligeaient à prendre soin de moi, je n'avais pris conscience de mes sentiments, vu qu'ils étaient parfaitement comblés.

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