1.Eaux troubles

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Des cris se faisaient entendre. De tout les côtés. Les balles fusaient, trouant la chair de ceux qui se dressait sur leur chemin. 

Je m'était caché sous un meuble, en appuyant si fort sur mes oreilles que ça me faisait mal. 

- SATIN ! Hurla Tatiana. 

Satin c'était mon nom, oui je sais ce n'était pas commun. Mon vrai nom était Yuzuki, mais ces hommes l'avaient changé en Satin. 

 CRACK-Une explosion venait de se produire sous mes yeux. 

Cela faisait précisément 4 ans que j'étais retenue ici contre mon gré, dans ce bordel en Alaska. Ici, un important traffic de drogue et d'être humain se déroulait chaque jour. 

Chaque jour j'avais des hommes différents qui venaient me violer, moi et les autres filles. 

J'étais tombé dans la drogue très tôt et j'avais fréquenté pas mal de mauvais garçons. C'était comme ça que j'étais tombé dans les mailles du filets. On m'avait arraché à ma province natale du Japon à l'âge de 17 ans. 

J'en avais 23 maintenant. 

- Satin ?? Fit la voix inquiète de Tatiana. 

- Je suis là. Je murmurai. 

Tatiana était devenue mon amie au fil des mois et années passées ici. Elle était là depuis sa naissance. Sa mère était ici aussi. Mais elle était morte. 

Ils l'avaient tué. 

Nous étions environ une vingtaine ici. Mais aucune femme ne passait la trentaine. Au de la de cet âge, ils considéraient que la chair n'était plus neuve, que l'on était plus violable. Que l'animal qu'ils considéraient n'avait plus lieu d'exister. 

Ils se lassaient alors ils les tuaient, ces femmes qui avaient trente ans. La semaine dernière ils avaient abattu Brooke. 

Elle avait fêté ses trente ans il y a trois jour. 

Puis ils en prenaient une autre, via un autre réseaux. Réseaux de traffic sexuel et humain. Une nouvelle était arrivé le lendemain. 

J'entendit Tatiana sangloter. Ses beaux cheveux blonds pendaient dans le vide. Et son iris bleu ciel me lançait un regard implorant. 

Elle était très courageuse. Elle avait vécu son premier viol à l'âge de 4 ans. 

Par ces espèces d'enfoirés. 

À a peine 4 ans, elle était déjà l'esclave sexuelle de ces porcs. Aujourd'hui elle en avait 21 et elle se battait chaque jour pour ne pas sauter d'une fenêtre. 

À côté de nous, Cristina pleurait doucement. 

Le traffic dans lequel nous étions retenues venait de se faire renverser, l'autre réseaux de malfaiteurs était en train de prendre possession des lieux, tirant sur la foule. 

Les hommes de la mafia étaient en train de se faire tirer comme des lapins, ou de prendre la fuite. Nous, on était à la cave. Comme d'habitude. 

Je regardait Tatiana et Cristina gémir de douleur et d'effroi. Elles détestaient les tirs et les gros bruits. 

On ne savait pas exactement ce qu'il se passait en haut. On entendait depuis une demi heure des coups de feu, des tirs, des hurlement et des bruits sourds. 

Dans notre cave nous étions quatre : Tatiana, Cristina, Kristen  et moi. Quand un des hommes avait besoin de nous, ils venaient nous chercher, puis nous ramenaient, souvent dans un sale état, couverte de bleus et de coups. 

On passait notre temps habillé d'un string, les seins à l'air. Sous 2°C.  

Plusieurs des filles étaient mortes il y a trois semaine. Morte de froid. 

Un grand fracas me fit sortir de mes pensées. Puis des voix d'hommes. 

- Bordel c'est quoi ça ? Dit l'un d'eux. 

- Un bordel. Répondit l'autre d'un ton amusé. 

Des hurlements de femmes et des coups de feu se firent entendre

Ils les tuaient. 

On allait toutes y passer. Les sanglots étouffés de Kristen s'entendaient à pleine oreille maintenant. Puis la porte s'ouvrit brutalement. Deux hommes se tenaient face à nous, un flingue pointés sur nous, le regard braqué sur nous. 

L'un d'eux était grand, avec des cheveux d'un roux éclatant. Il avait des traits durs et nous regardaient avec dégouts. L'autre, un tatouage dans le cou, l'iris noir qui me fixait et un bonnet pour sans doute cacher son crâne sans cheveux jouait avec son pistolet, puis le pointa sur nous. 

- Les dernières pour la route. S'esclaffa l'homme au tatouage en tirant. 



PAF. La balle avait atterrit entre mes deux yeux. 


Coucou !! Voici ce début d'histoire, assez particulier je vous l'accorde. Ça vous a plu ? Biz biz 🐝

polar bearOù les histoires vivent. Découvrez maintenant