Chapitre 11

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Peur

Ely

Je restai la choquée, comment avait-il pu me trouver ? Il m'avait suivi ?

Mes yeux descendaient lentement le long de son corps et je vis... Une arme... une putain d'arme !! il était en train de le menacer avec une arme mais il est complètement malade !!!

Prit d'une peur folle, je me mis à courir à toute vitesse en direction d'un couloir qui était réservé aux salariés et qui donnait sur une rue ou on allait souvent fumer avec Alice. Avant.

Je me surprenais à courir aussi vite, on peut dire que la peur a aussi ses bons côtés.

Arrivée au bout du couloir j'ouvris la porte à toute vitesse, la referma derrière moi en m'assurant que personne ne m'avait suivi. Mon cœur allait sortir de ma poitrine. Et les informations arrivées par centaine dans ma tête.

Ma tête en appuie sur la porte j'essayé de reprendre mon souffle, en évitant au passage une grosse crise de panique.

- Reprend ton souffle Ely  Me dis-je a moi-même dans l'espoir de me rassurer et de me calmer.

- Et fais ça vite.

C'est un cauchemar, je me retournai et tombé nez à nez avec lui... comment il a fait?? Je suis maudite.

Mon corps se crispa d'un coup j'étais incapable de bouger. Il m'attrapa violemment le bras et me colla contre le mur.

- La prochaine fois que tu pars comme ça je ... 

- Tu vas faire quoi ? me faire exploser l'estomac ? m'égorgée ? m'étrangler ? » Lui dis-je.

Avec son air de tueur en série je pouvais voir qu'il voulait ma mort, je ne voulais même pas imaginer ce qu'il pensait. J'avais envie de vomir tellement le stresse était intense. Mais je ne pouvais pas le laissé penser qu'il avait la main sur moi. Et comme on me l'a toujours répété: La peur n'arrête pas le danger. Il y a deux solutions qui s'offrent a toi en cas de danger: Se laisser mourir, accepter la défaite sans se battre. Ou se battre et toujours affronter les obstacles pour en ressortir avec dignité.

Son regard toujours posé sur moi se rapprocha dangereusement de mon visage... Je pouvais sentir son parfum bizarrement on pouvait toujours y dissocié une odeur lointaine enivrante de violette.

- Tu vas rentrer avec moi

L'assurance transpirait de ses pores.

- Pour t'entendre baiser une meuf à côté de moi ?

Je n'avais pas pu m'empêcher de lui dire, et le ton que j'avais employé était sec.

Mais contre toutes attentes, un sourire s'afficha sur ses lèvres, comme si il était fière d'avoir fait hurler une femme dans la chambre juste à coté de moi.
En même temps qui n'aurait pas pu entendre?

- C'est donc ça le problème ? Il est heureux et à du mal a le cacher, il est constemment dans la provocation depuis le début. Il arrive à passer de la colère au sourire en deux secondes, peut-être a-t-il réellement un problème psytchologique?

- Oui, mais bientôt tu verras ce que ça fait  Rajoutai-je un sourire malicieux aux lèvres. Sa mâchoire se contracta.

- Jamais ça n'arrivera. Mais si jamais tu veux crier je peux te faire crier plus fort qu'elles

Mon souffle se coupa et il rajouta sans laisser plus de suspense:

- Mais ça sera de douleur

ELYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant