"Tourne-toi vers le soleil et l'ombre sera derrière toi".
Mais la vie est-elle aussi simple ?
Perdu dans les secrets de sa famille entre Gang et chef d'Etat.
Ely pilote de ligne pour le gouvernement de son oncle, devra lutter pour survivre à la mort...
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Que la fête commence
Ely
Je restai là sans bouger, complètement dépassé par les événements. Je regardais Carter et Hadès se faire face, complètement impuissante.
« Sinon quoi ? »
Le regard tranchant d'Hadès me donnait envie de vomir, sans attendre une seconde il sortit son arme la pointant sur lui. Mais ce n'était pas le pire. Le pire était que Carter avait reproduit exactement la même chose. Sans broncher, sans attendre avec une facilité qui prouvait qu'il en avait l'habitude. Il venait de sortir une arme, lui aussi. Une putain d'arme.
J'ouvrai la bouche et m'apprêtais à trouver refuge auprès de Manson. Mais lorsque je me retournais vers lui, lui aussi avait une arme sortit pointant Hadès. Seth et Persè, visaient également les garçons.
« Les garçon... Pourquoi vous avez une arme ? ... »
« Alors les gars ? On est pleins de secret ? Même avec ses amis ? » Seth le sourire en coin défiait les garçons.
Pleins de secret ? Je vous en supplie... Pas eux...
« Ferme la »
C'était la première fois que Carter montrait cette facette de sa personnalité, une personnalité que je n'aurais jamais pensée voir un jour. Il avait l'air... cruel.
Hadès claqua plusieurs fois sa langue contre son palais, pour montrer sa désapprobation face aux mots de Carter.
« Non, pitié »
« On va t'expliquer en rentrant Ely »
« Personne ne va rien lui expliquer, personnes ne va s'approcher ou même lui parler. Elle reste avec moi. »
Pourquoi Hadès voulait-il me protéger d'eux ? Et pourquoi les garçons ne m'avaient rien dit.
« C'est une façon assez spécial de se saluer les garçons »
Guy. Guy qui intervenait, Guy qui m'avait mentit, qui continuait de me mentir. Qui m'avait mentit pendant des années, et qui avait même prit mes amis.
« Baisser vos armes »
Mais personnes ne voulaient la baisser en premier, tous le monde se défiaient du regard. Je sentais une pression monter, je sentais que j'étais sur le point d'exploser.
D'un geste j'arrachais l'arme de Manson de ses mains et je tirais en l'air. Un bruit sourd qui venait sans aucun doutes de me rendre sourde.
Que la fête commence.
Tous le monde me regardait d'un air outré, choqué. De ce que je venais de faire. Ils ne savent rien. Ils ne savent rien de moi, comme je ne sais rien d'eux.
