chapitre soixante-huit.

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Neva

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Neva.
Vendredi 31 décembre 2015.

Je me prépare pour le réveillon du trente-et-un. Je suis chez Mémé avec les filles et on se maquille toutes les quatre dans la salle de bain.

Je vois mon reflet dans le miroir et je regarde rapidement mon colis. C'est le cadeau de Noël de Justin, il m'a offert une rose éternelle avec un collier qui se trouvait dans un petit tiroir, sous cette fameuse rose. Il m'a précisé qu'il savait être romantique et j'ai rigolé, je me suis souvenu de notre conversation la fois d'avant.

— Tu penseras à récupérer ton sac avant de partir Neva.

— Pourquoi? On n'est pas censé toutes dormir ici?

Les filles rigolent aussitôt et je fronce les sourcils.

— Je suis drôle et je ne le sais pas?

— On sait toutes très bien que tu vas finir par dormir chez ton mec.

Je lève les yeux au ciel et mets mon mascara.

— Tu le tortures.

— C'est de sa faute!! Il a abusé avec sa crise de jalousie débile et en plus, il a dragué cette nana après!!

— Ok pour la nana, il a merdé mais pour le mec, tu aurais été jalouse tout pareil.

— Et je n'ai pas dit le contraire ok? Mais il a abusé quand même.

— Tu ne vas pas commencer l'année fâché avec lui si?

— Il le mérite.

Je souffle.

— On sait que ça te fait chier de ne pas lui parler.

— Bah normal, c'est mon mec mais il est chiant quand il s'y met aussi.

— Parce que toi non?

— Non!!

Rachel me balance son rouge à lèvres en plein dans le front et je souffle encore.

— Ne le renvoie pas trop chier s'il vient te voir ce soir.

— Je sais ce que je fais.

Je termine rapidement mon maquillage et je me parfume. La mère de Mémé se plaint de l'odeur dans la salle de bain, je veux bien la comprendre, quatre parfums différents dans une même pièce, ce n'est pas terrible. On se croirait dans un magasin de parfumerie.

Brynn a décidé de rester sage ce soir, c'est donc elle qui nous emmène ce soir et elle a mis mon sac dans la voiture. Je sais parfaitement qu'il y a des grandes chances que je termine la nuit chez Justin mais en même temps, je n'ai pas envie de le reconnaître donc je râle.

Je suis chiante, je le sais.

Nous arrivons à destination, bien sûr c'est rempli de monde et je me sens déjà mal à l'aise ici. Je m'accroche à Mémé et je la suis bêtement dans la maison, elle va de droite à gauche dans la maison afin de trouver les garçons et je me dis que je devrais vraiment rentrer chez moi. Les fêtes ne sont vraiment pas ce que je préfère au monde, mon lit est tellement mieux mais pour le réveillon du trente-et-un décembre, je n'avais pas envie de jouer l'insociable. J'aurais pu quand même.

Letters To HimWhere stories live. Discover now