Chapitre 5

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Un chalet mon cul oui, c'est un hôtel en pleine forêt à la limite, oui.

Je me suis perdu au moins quatre fois en essayant de trouver la salle de bain, ou je devrais l'appeler « endroit gigantesque resplendissant de luxe ». Elle est immense, à l'image de son chalet j'ai l'impression, aussi grande que la chambre où je me suis réveillé il y a quelques minutes. Je crois avoir laissé échapper plusieurs sâcres à l'instant que j'ai ouvert la porte, coulissante qui plus est. À gauche de l'entré un bac de linges sales avec quelques chemises à carreaux et pantalons en jeans, dont une que je pense avoir dans ma propre garde-robe.

Dan augmente dans mon estime.

Un peu plus loin à gauche, un triple évier sur une table en marbre blanc et avec quelques taches grisâtres puis contenant deux tiroirs, l'un au-dessus de l'autre en marbre, noir, fait à la peinture par-dessus la couleur originale. Encastrée entre deux grandes armoires en bois de bouleau, naturel si je me fie à mon odorat ; le tout formant un luxe des plus richissimes.

Pourquoi avoir trois éviers si on habite seul?

Oh mon dieu, peut-être qu'il fait des soirées douches à plusieurs. Comme avec six filles! Ou six gars! Voir trois de chaque! Restons ouvert d'esprit.

Bah, s'il a du plaisir.

À ma droite se trouve la toilette qui me parait comme étant la plus belle toilette que je n'ai jamais vu de ma vie malgré que je ne trouve pas le modèle bien différent de celui que ma mère a. Un peu plus loin, sur le même coté, un bain pour facilement trois personnes et je crois aussi apercevoir des trous pour des jets.

Je ferme la porte, ou plutôt je l'ai fait glisser parce que c'est une PORTE COULISSANTE, et retourne mon regard en direction du fond de la pièce, car au milieu de celle-ci il n'y a rien d'autre que du vide, n'ayant rien sur le plancher de carreaux blancs et bleus royal sauf deux petits tapis de bain devant le bain et la douche. Pour la douche, il y a une grande vitre, au fond, qui fait toute la largeur de la pièce, soit près de quatre mètres, sauf un petit bout à droite assez grand pour laisser passer une personne : la vitre laisse entrevoir derrière deux pommeaux de douches. Un gros arrondi accroché en haut sur le mur de gauche et un deuxième, rectangulaire, plus petit et plus allongé, placé au croisement du mur de gauche et du mur du fond.

Alors que je commence à me déshabiller, je remarque que je porte des vêtements légèrement trop grands pour moi mais pas assez pour tomber totalement, un pyjama carotté noir et rouge plus précisément.

Merde, mes habits, c'est vrai. Je les ai déchirés quand je me suis transformé. En plus c'était un nouveau pantalon, Furorem t'auras pu te contrôler un p...

Je ressens un léger grognement de la part de mon coloc de pensée et souris à l'idée d'avoir touché son égo. Il grogne encore mais plus comme un enfant qui rouspète parce qu'il s'est fait prendre. Puis lâche un couinement qui se veut accusateur.

T'inquiète Furorem, je le sais bien que c'est moi qui ai joué avec le feu.

Je le sens confirmer mes dire avec un autre couinement et je lève mes yeux au ciel, ce qu'il ressent aussi mais ne semble pas vouloir le souligner.

J'enlève donc les vêtements qui appartient surement à Dan ou à un de ses loups et les met de côté après les avoir reniflés pour pouvoir retenir l'odeur de mon-ma généreux-euse donnateurice et le-la remercier, sur le bord du bain. Je me tourne et me vois dans le miroir. Il n'était pas visible de l'entrée de la pièce à cause des grandes armoires, mais il est à l'image du reste du chalet, faisant un bon deux mètres de longueur pour un mètre-et-demi de hauteur. Beaucoup trop grand pour la nécessité.

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⏰ Last updated: Jun 11 ⏰

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Entre griffes et crocsWhere stories live. Discover now