CHAPITRE 7: Le choix

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Sierra 



Je scrutais ses yeux noirs, espérant y trouver le moindre indice. Il esquissa un sourire amusé face à ma réaction et je détournai les yeux, incapables de lui faire face plus longtemps et regarda ensuite Rapahel mais il adopta un air sérieux, me faisant comprendre que ce n'était pas une plaisanterie.

- Je ne comprends pas, murmurai-je avec faiblesse.

- Tu dis ne pas savoir où est ton frère n'est-ce pas ?

Il me regardait avec insistance et une tension régnait entre nous.

- Je te conseille de ne pas me mentir, parce que si j'apprends que tu me mens, tu le regretteras entendiste cariño ?

Il marque une pause, son intonation me donne la chair de poule.

- Je vous l'ai dit, je ne sais pas où est Diego. Répondis- je avec une certaine assurance.

- Tu vois, on te l'a dit. Intervenu Raphael, une fois de plus, je ne comprenais pas où il voulait en venir.

Miguel ne me lâchait pas des yeux comme s'il voulait être sûr que je ne mens pas, je tentai de reprendre le contrôle de ma respiration saccadée.

- Escúchame bien, je te laisse le choix de travail pour moi pour rembourser l'argent que ton frère m'a volé sinon on trouvera une autre solution.

Je fronçais les sourcils, j'avais l'impression que mon coeur allait sortir de ma poitrine. Il voulait que je travaille avec lui ? Il devait surement plaisanter, c'était la seule explication, qu'est-ce qu'une femme comme moi ferait dans un cartel ? C'était sûrement un piège, je n'y croyais pas une seule seconde. Je hochais négativement la tête à plusieurs reprises.

- Non, je refuse, murmurais-je

- Très bien alors Raphael, je veux que tu me trouves l'adresse de toutes les personnes qu'elle fréquente, on va leur rendre une petite visite.

J'écarquille les yeux. C'était ça l'autre solution, il allait les tuer comme Antonio. Mon corps tremblait et des larmes me brouillaient la vue en me rappelant le corps sans vie d'Antonio.

- Entendido. Entendis-je Raphael dire.

Je ne pouvais pas avoir d'autre mort dans ma conscience.

- Attends ¡hurlai-je Ne faîtes pas ça.

- Je te l'ai dit, tu as le choix. Dit-il malicieusement.

- J'accepte, je travaillerai pour vous ¡ Joder! Déclarais-je

- Bon choix, tu as fait le bon choix cariño.

Je n'arrivais pas à assimiler ce qui venait de se produire. J'allais travailler pour un cartel.

- Maintenant, Raphael va t'expliquer en quoi consiste ton travail.

Sur ces derniers mots, il quitte la pièce d'un pas décidé. C'était un véritable cauchemar, pourquoi ne m'avait-il pas tout simplement tuée ?

Je posai les yeux sur Raphael qui aborda un sourire.

- Tu as fait le bon choix Sierra.

- Non, je ne pense pas, rétorquai-je, agacer

Sierra: La captiva de Santa MartaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant