CHAPITRE 14: Attaque surprise

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Je vous laisse avec la suite en espérant que ça vous plaira .
N'hésitez pas à commenter!

🥀🥀🥀



Sierra 



Mon cœur tambourine encore dans ma poitrine et je me retenais de vomir toutes mes tripes à cause de l'angoisse.

Toute la nuit je n'avais fait que de me retourner dans mon lit sans trouver le sommeil, mon regard fixait le vide.

L'irruption soudaine du guardia dans ma chambre me sortit de mes pensées.

- Le petit déjeuner est servi, m'informa-t-il.

Je me dirigea vers la salle de bain et ouvrit le robinet et m'aspergea le visage d'eau froide à plusieurs reprises. Je descendis prendre mon petit déjeuner en priant pour qu'il n'y ait personne.

Par chance, j'étais assise seule à table. Une domestique posa une tasse de café devant moi et une assiette d'œuf . Je me forçais à manger et essayer d'oublier les paroles d'Alvaro. Cela faisait maintenant 2 semaine que j'étais là, le temps passait si vite pourtant j'avais l'impression que ça faisait 1 ans.

La main tremblante je saisi ma tasse de café.

- Holà ! Cria une voix me faisant avaler de travers.

Je toussai alors qu'Elena me tapotait le dos.

- Lo siento, je ne voulais pas te faire peur.

- Tout va bien, répondis-je à bout de souffle.

Elle s'installa en face de moi.

- Ça va mieux ? me demanda-t-elle.

J'hochai la tête et elle me sourit, je prenais le temps de l'analyser.

De long cheveux noir bouclés et de beaux yeux sombres. Elle était le portrait craché de son frère. Mais ses yeux à elle n'était pas vide comme lui.

-Tu as bien dormi ?

- Oui, mentis-je.

Elle me fixa de ses yeux sombres et j'avais l'impression que c'était le chef du cartel qui me parlait. Je me rendis compte que mon ton était assez sec.

- Et toi ? Ajoutai-je par politesse.

Elle sourit.

- Oui, rentrer à la maison me fait un grand bien.

Une question me trottait, est ce qu'elle savait tout ce que son frère faisait ? Ou si elle faisait juste semblant de ne rien voir, mais je retenais de la poser.

- Tu as fait des études de médecine je suppose, demanda-t-elle.

Et nous revoilà à répondre à des questions gênantes, j'avais compris qu'elle était curieuse.

- Oui, c'est ça, me contentais-je de répondre.

- Tes parents savent que tu travailles pour un cartel ? Enfin, je veux dire que d'habitude ce n'est pas ce qu'on veut pour sa fille, non ?

Je ne savais pas quoi répondre, j'avais peur de trop en dire et que ça se retourne contre moi.

- Mon père est mort et ma mère m'a abandonné quand j'étais plus jeune, répondis-je alors que la faim m'avait quitté.

Sierra: La captiva de Santa MartaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant