Confiance

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Attention sujet sensible : y'aurait des pensées suicidaires à un petit passage
Ignorer à partir du /!\ jusqu'à la fin du chapitrr.

"Hein ?
-Juste...fait moi confiance,Chūya.
-T'as à me le demander,je suis un peu obliger dans tout les cas. Enfin,bref. Qu'importe. Je rentre chez moi." Il se leva et se dirigea vers l'entrée,Dazai le retint. "Reste. S'il te plait."
Il voulait arranger les choses.
Il voulait l'avoir à ses côtés,comme auparavant.
Mais cette fois,il se promit qu'il allait le traiter correctement.
Plus d'insultes,plus de coups foireux.
Un peu de taquinerie,peut-être,mais si ça le heurtait,il arrêterait.
Il ne voulait plus lui faire de mal et chercher à l'éloigner.
Il voulait que tout aille mieux.
Certes,il était dépressif et ne pensait qu'à mourrir.
Mais si même Chūya voulait que les choses aillent mieux (et Dieu sait qu'il ne mérite pas son pardon) alors peut-être qu'il pourrait faire des efforts de son côté...?
Enfin...
Faire des efforts.
Au fond,
Il savait très bien que c'était peine perdu et que ce serait mieux pour tout le monde si il était mort.

"Dazai..."
Il y avait tellement de douleur et de peine dans le regard de son partenaire,qu'il aurait presque été tenté de demander ce qui n'allait pas.
"J'ai du travail.
-Chūya,s'il te plaît. C'est dans tes intérêts."
Il se rappella alors de ce qu'il avait mentionné lorsqu'il s'était réveillé.
Heyyyyy~ Chūya~ Content de voir que tu es aussi vivant que d'habitude ! Tu étais presque mort quand je t'ais amené chez Yosano !
"Osamu."
Le brun sembla surpris qu'il l'appelle soudainement par son prénom,de manière à lui montrer la seriosité de la situation.
"Qu'est ce que tu entendais par tu étais presque mort quand je t'ais amené chez Yosano. Qu'est ce qui s'est passé ?
-Ça te sera expliquer en temps voulu,Chūya. Juste,reste ici et fait en sorte de te souvenir. Okay ?
-Je voudrais bien,mais j'ai une mission dem-"
Dazai le prit par les épaules,regardant profondément dans ses yeux,avec l'air le plus sérieux qu'il n'ait vu chez lui avec un ton froid.
"Nakahara. Il.n'y.aurait.plus.de.missions."
Le concerné ressentit un profond choc.
Il ne pu que murmurer "Laisse moi. Dazai."
Il y avait trop de questions.
Il devait sortir d'ici,se vider la tête,faire quelque chose.
C'est ce qu'il avait toujours fait depuis qu'il avait rejoint la mafia et plus encore depuis la mort de ses amis.
Et,même si il ne l'avouerait jamais,du départ de Dazai par la suite.
Cet enculé avait fini par lui faire faire un burnout tellement il avait travaillé.
Il devait rentrer chez lui et trouver un moyen de se rappeller.
En vérité,tout ce qu'il voulait lui demander,c'était ce qu'il s'était passé.
Mais il avait peur de la réponse.
Et il savait qu'il ne lui dirait pas.
"Chūya. J'ai ordre de te surveiller et rester avec toi.
-Pfff,comme si j'avais besoin de toi et comme si tu suivais les ordres !
-On ne sait pas comment tu vas réagir si tu te souviens. Je préfère être là si ça arrive.
-Dazai,je te l'ais déjà dit. Je n'ais pas besoin de toi. Ni de personne. Je me débrouille très bien tout seul." Répondit Chūya en écartant une de ses mains du revers de la sienne. "Parce que j'ai jamais pu compter sur toi." Fit il avant de partir.
Il chercha dans ses poches,prit une cigarette et son briquet.
Putain,si il avait cru que Dazai fumait encore...
Ça devrait être une de ses techniques de suicide.
Quoique...il clame toujours haut et fort qu'il n'aime pas la douleur.
Et un cancer serait probablement bien trop douloureux à son goût comme moyen de partir.
Il se dirigea alors vers son appartement.

Inhabitable.
C'était aussi simple que ça.
Tout simplement.
Inhabitable.
La grande baie vitrée ?
Brisé en mille morceaux.
Sa chambre ?
Un bordel sans nom.
Toutes les lattes cassées,le matelas déchiré,son armoire renversée,tout ses vêtements volés (sauf pour ses sous vêtements et ses chausettes,bizarrement. Mais après tout,quel genre de pervers irait voler des chausettes et des sous vêtements ?),de nombreux items de son appartement volé.
Bref.
Deux heures plus tard,il était de retours chez Dazai.
Dire qu'il était enragé était un euphémisme.
"Explique moi pourquoi mon appartement est un bordel sans nom."
Fit il,encore dehors à l'encadrement de la porte.
Une fois de plus,Dazai sembla sincèrement surpris.
Il dit,tout simplement.
"Oh...merde.
-Quoi ?
-Merde,merde,merde. Chūya rentre."
Le brun le précipita à l'intérieur,le prenant par le biceps et le prenant dans ses bras.
"Ils te cherchent."

Appel-SoukokuWhere stories live. Discover now