Chapitre 12

6.3K 140 305
                                    

Salam aleykoum / Coucou

Journal de Soukaina...

Résumé :

Moi : qu'est-ce que vous avez à tous me regarder comme si j'étais je ne sais pas quoi ?

Sofiane : tu vas parler, ça se voyait que tu voulais pas en parler devant Nordine.

Moi : il n'y a rien qui vaut la peine d'être dit.

Sofiane : parle.

Ibrahim : ouais parle.

Moi : OH VOUS ME SOÛLEZ, VOUS VOULEZ SAVOIR CE QUE J'AI ????? BAH QUAND VOUS ÊTES PARTI EN NE ME DISANT PAS CE QUI SE PASSAIT J'AI STRESSÉ TOUTE LA JOURNÉE ET PLUS LES HEURES PASSAIENT PLUS JE M'INQUIÉTAIS ET REFOULANT MES INQUIÉTUDES ÇA S'EST TRADUIT PHYSIQUEMENT DONC VOILÀ CE QUE J'AI.

Je me suis levée précipitamment pour éviter d'écouter leurs excuses et toutes leurs conneries qui n'allaient rien me faire à part m'énerver encore plus.

Je commence à marcher et je me sens vaciller, un vertige me prend et je m'écroule au sol juste après que ma vue s'est troublé.

Je sombre dans l'inconscience...

{•12•}

{...}

Je me réveille difficilement, je n'ose pas ouvrir les yeux, une lumière forte m'aveugle alors que je n'ai pas encore ouvert les yeux, j'ai du mal à discerner ce qui se passe autour de moi.

Je mets plusieurs minutes à reprendre mes esprits, j'arrive aussi à ouvrir légèrement mes yeux, je vois plus ou moins que je suis entourée, je referme immédiatement mes yeux à cause de la forte lumière blanche qui est bien trop violente pour mes yeux.

Je les réouvre de nouveau pour m'accoutumer à cette lumière, quand je réussis à les ouvrir véritablement je remarque que mes frères, Noor, Wassim et Imrân qui sont à mon chevet.

Je remarque aussi que je suis installée sur un lit, pas le mien, mais un lit à l'hôpital, je me mets à souffler en me rendant compte de l'endroit où j'étais.

C'est là qu'ils me remarquent tous, ils me regardent sans rien dire pendant plusieurs secondes.

Noor : ablacım ça va ?

Moi : oui Al Hamdoulillah et toi ça va ?

Noor : tu m'as fais peur.

Mon coeur se serre à l'entente de ses mots, je lui avais fais mal à cause de mon état, un sentiment de culpabilité me traverse, voilà pourquoi je ne voulais pas être dans cet état devant elle, pour ne pas lui causer un quelconque tord.

Moi : pardon abla, ne t'inquiète pas je vais bien.

Sofiane : on va appeler un médecin pour voir si tu vas aussi bien que tu le dis.

Je le regarde de travers, il avait le culot de penser que je mentais alors que le menteur c'était lui et Ibrahim ? Je rêve.

Il est vrai que je me sentais bien mais je me sentais aussi fatiguée et j'avais mal à la tête, un fort mal de tête qui m'arrive quand je suis trop fatiguée, une bonne nuit de sommeil devrait me requinquer.

Imrân : j'ai faim p*tain.

Noor : il y a un distributeur au fond du couloir et il y a la cafétéria au rez-de-chaussée.

Imrân : je crois je vais aller chercher un truc, souk tu veux quelque chose ?

Je fais non de la tête, je ne voulais rien avaler sauf mes pauvres pides qui étaient à la maison et qui m'attendaient.

Soukaina : L'exception à la règleWhere stories live. Discover now