Tome 5 - En vol avec les Potter

Chapitre 61 : Nouvelles idées

Chapitre 61 : Nouvelles idées
(Harry, James)

    Après être retourné à l'infirmerie pour demander à Hannah le mot de passe du bureau de McGonagall, Harry se précipita au deuxième étage.

« Cornemuse, fit Harry lorsqu'il arriva devant la gargouille de pierre.

    Une fois en haut des marches, il eut à peine le temps de donner un coup à la porte qu'elle s'ouvrit seule.

« Mr Potter ? s'étonna le professeur McGonagall, assise derrière son bureau, une tasse de thé devant elle. Il s'agit d'une heure tardive pour me rendre visite, vous ne croyez pas ?

— Euh... ouais, admit Harry, un peu gêné face à son air sévère. Je.... je suis venu voir mon fils, il... est à l'infirmerie... alors j'ai pensé en profiter pour venir vous parler maintenant que je suis là...

— Je vous en prie, installez-vous, fit poliment McGonagall en montrant la chaise en face d'elle. Je peux peut-être vous proposer une tasse de thé ?

— Je... non, merci » marmonna Harry en s'asseyant.

    Il regarda les tableaux d'Albus Dumbledore et de Severus Rogue avec espoir mais ils étaient profondément endormis, comme la plupart des autres portraits.

« J'insiste, répliqua-t-elle en faisant apparaître une deuxième tasse d'un coup de baguette magique. Des biscuits avec ça ? »

    Elle attrapa sa fidèle boîte en fer sur son bureau et la lui tendit.

« Merci, lâcha Harry en attrapant un triton au gingembre.

— De quel sujet souhaitiez-vous me parler ? demanda-t-elle. Est-ce à propos de votre procès ? L'audience d'Edward approche, j'imagine qu'une décision officielle sera prise à ce moment quant à vos fonctions au ministère. Ou c'est à propos de vos enfants, peut-être ? Très étonnamment, je n'ai rien à reprocher à Albus et Lily, leur comportement est exemplaire en classe et ils ont tous les deux de très bons résultats.

— Ah, tant mieux, alors, fit Harry qui n'en doutait pas une seconde. Mais je ne...

— Toutefois, si je peux me permettre, j'apprécierais énormément que vous demandiez à votre cadet de cesser de m'envoyer du courrier, toutes les semaines, pour me proposer des améliorations dans l'école, j'ai suffisamment de travail pour lire des lettres aussi longues que L'Histoire de Poudlard...

— Je... j'y penserai, assura Harry. En fait, je suis venu vous voir par rapport à votre suggestion de... d'enseigner la défense contre les forces du Mal aux cinquième, sixième et septième années, vous pensez que... enfin... ça tient toujours ?

— Comme je ne cesse de le dire, Mr Potter, vous serez toujours le bienvenu à Poudlard, répondit McGonagall en lui adressant l'un de ses rares sourires. Et, de vous à moi, bien que le professeur Diggle ne manque pas de coeur, il me semble bien plus raisonnable de vous confier les classes supérieures. Il est débordé depuis quelque temps et... vos compétences sont... bien sûr, je ne souhaite pas dire de mal de mon collègue, vous comprenez bien...

— Alors, vous... vous voulez bien que j'enseigne ici ?

— Quand souhaitez-vous commencer ?

— Quand... quand vous me le permettrez, répliqua Harry, se sentant soudainement extrêmement léger. Je... est-ce que... est-ce que je serai obligé de vivre ici ? Si ce n'est pas trop demandé... euh... j'aimerais bien pouvoir rentrer chez moi, le soir, et...

— Les professeurs de l'école ne sont pas obligés de vivre à Poudlard, rappela McGonagall. J'imagine que vous n'êtes pas sans savoir que le professeur Londubat et notre infirmière Mrs Londubat, vivent à Pré-au-Lard. J'ai, moi-même, habité à Pré-au-Lard, il fut un temps, alors que j'enseignais. Nous demandons seulement aux professeurs de faire des rondes, dans les couloirs, la nuit, selon un planning, alors, il y aura des jours où il est préférable pour vous d'être logé à l'école pour éviter les aller-retours. Ce n'est pas plus de deux soirs par semaine.