Aomine Daïchi x OC (KNB)

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En première page

Les flash des appareils photos étaient aveuglant. Mais cela n'était pas dérangeant, au contraire. Cela l'aveuglait. Elle aimait ça. Elle oubliait où elle était, l'espace d'un instant. Et à l'instant suivant, tout était fini. Elle pouvait enfiler trois couches de vêtements, pour se rechauffer. Elle pouvait cacher son corps à tous ceux qui la regardait.

On lui apportait son plaid, qu'elle enroulait atour de ses épaules. Ses cheveux roux se bloquèrent entre la couverture et ses épaule. Elle sourit au photographe, quand elle se relevait.

-C'est vraiment dommage que tu ne continues pas avec nous.

Il se plaignit. Elle lui sourit.

-Oh. Je comprends. Je suis déçue moi aussi. Mais maintenant que j'ai mon diplôme, mon travail va me prendre beaucoup de temps.

-Si le problème est la rémunération, je pourrais encore t'augmenter.

-Vous êtes généreux... vraiment.

-Mais, tu comptes utiliser ton diplôme ? demanda le photographe.

-J'ai travaillé trois ans avec vous pour cela.

-Je comprends Himiko.

Le quarantenaire sourit malgré la déception. Il tendit un chèque de huit cent mille yen. Elle sourit, prenant le papier entre ses mains.

Sans attendre, elle troqua ce maillot de bain révélant par des habits plus chaud. Bientôt elle quitta le studio indépendant avec la certitude qu'elle n'y mettrait plus jamais les pieds.

Ses yeux bruns se posaient sur le soleil. Il devait déjà être dix heures. En passant la troisième rue, elle posait une main sur son crâne. Elle arrachait sa perruque rousse et sa charlotte. Elle les rangeait dans son sac à dos, avant de secouer ses longs cheveux bruns.

Dans l'avenue, Himiko passa devant sa banque. La jeune femme sourit. Elle ne voulait pas plus attendre. Elle entrait et comme ça, elle déposait le chèque.

-Félicitations Madame.

Sa conseillère lui sourit : - Vous venez de rembourser votre prêt.

-Merci beaucoup.

Himiko lui offrit un grand sourire avant de quitter la banque. Voilà, 24 millions de yen rembourser et 6 millions en épargne. Elle était fière de ce qu'elle avait accomplis. Désormais, son père ne pourrait plus l'inquiéter de ses dettes. Elle était libre, indépendante.

Son téléphone sonnait. Un rappel lui indiquait qu'elle devait aller en cours. Elle sourit. Si elle se dépêchait, elle serait peut-être à l'heure pour les cours de cette après-midi.

Ainsi, dans son petit studio, elle troquait son pantalon pour une jupe bleu et son sweat pour une chemise et un pull-over. Ses doigts attrapaient son badge. Elle le lut. Himiko Kannon. Puis elle l'accrochait à sa poitrine.

Précipitamment, Himiko sortit de son petit appartement pour rejoindre son arrêt de bus.

Himiko ouvrait la porte en métal. De l'autre côté, le toit de l'école s'étalait. Elle était étonnée de voir qu'elle pouvait y avoir accès, mais elle n'allait pas se plaindre. Elle s'assit sur le sol, regardant le ciel. Elle ne savait pas quoi faire.

La brune s'était prise un tabac pas son professeur. Mais elle savait que c'était la dernière fois. Elle n'aurait plus de travail entre les cours, maintenant. Elle sourit, profitant de ce moment de liberté. Himiko avait menti pour se faire photographier en petite tenue. Elle disait qu'elle était adulte depuis trois ans. À force, c'était devenu normal. Enfin, elle pouvait vivre comme une étudiante.

Recueil de One shot ( Character x OC/Reader)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora