La violence cavale dans les rues
Et ses sabots claquent contre le pavé.
Le métal vient effleurer la peau nue,
Dévoile les entrailles aux meurtriers.
La ville s'abreuve du sang nouveau
Et le fleuve rougi noît les fidèles.
Les cadavres pourris dans le caniveau
S'entassent, les ombres dans les ruelles
Dévorent les fuyards et Paris s'enflamme.
Les fanatiques, couteaux à la main
Courent les rues en maudissant les âmes
Des enemis comme des voisins.Un après-midi chaud de fin d'été,
C'est dans ce massacre que je suis né
-La belle capitale ensanglantée-
Et je me languis, fou, d'y retourner
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Testament d'un vivant
PoetryReceuil de poèmes plus ou moins courts et plus ou moins beaux, écris entre deux cours ••• Je vous conseille, si vous ne voulez pas tout lire, de commencer plus vers la fin, la qualité des poèmes s'améliore dans le temps. ••• En vous souhaitant une b...