Un Merveilleux Miracle

Chapitre XII

Je suis heureux de voir qu'elle est enfin installée ici, je suis rassuré de savoir que notre enfant ne soit pas en danger.  J'espère que sa présence ici sera vraiment positive, ça ne ferait pas de mal d'avoir une présence féminine. Elle est installée dans la chambre juste à côté de la mienne pour plus de sécurité. Je suis en train de traiter avec Samuel au sujet d'un contrat en cours. Un toquement à la porte se fait entendre, lorsque je lui donne la permission d'entrée c'est Yvelines apparaît.

Cette dernière vient m'annoncer que dîner est prêt, je n'avais pas vu le temps passer. Je remercie ma gouvernante et lui demande d'aller déjà préparer l'entrée, nous n'allons pas tarder. Je vais moi-même aller l' annoncer à mademoiselle Charley, cette dernière retourne à ses occupations. Je termine vite fait de discuter avec Samuel et je vais lui annoncer.

Cette dernière est restée enfermée dans sa chambre toute la fin d'après-midi, je suppose qu'elle avait du rangement à faire. Lorsque je suis face à la porte de sa chambre, je toque et elle ouvre la porte quelques secondes plus tard. Lorsqu'elle apparaît devant la porte, je redécouvre son visage naturel.

Je suis scotché devant sa beauté naturelle, ses cheveux sont réunis en un chignon. Elle porte un pull avec un jogging légèrement large.

— Oui…

— C'est...je suis ici pour vous annoncer que le dîner est servi et que nous pouvons passer la table. Lui dis-je en étant concentré.

— Ah d'accord, une minute je reviens. Me dit-elle avant de disparaître dans la pièce  en laissant la porte légèrement en trou ouverte.

Aelys revient avec après quelques secondes, elle a les pieds menus de chaussons. Nous quittons alors le couloir pour traverser l'escalier et nous nous dirigeons vers la salle à manger. Je tire sa chaise pour qu'elle puisse prendre place à table. Une fois qu'elle a pris place, je fais de même. Étant confortablement installés, elle ne peut s'empêcher de dévisager timidement la table est garnie de plein de bonnes choses. J'ai demandé un peu plus tôt à Yveline de préparer différents plats afin que notre invité ne soit pas dans l'embarras lors du repas.

Au milieu du repas, je remarque qu'elle mange avec appétit et sa timidité semble se défaire. Je remarque un peu plus que son pull est un peu trop large pour elle.

— Avez-vous froid ?

Elle relève la tête immédiatement suite à ce que je viens de demander.

— Non, non... je n'ai pas froid merci, s'empresse-t-elle de répondre.

— D'accord, je me disais peut-être que vous aviez  froid vu que vous portez un pull.

— Ce n'est pas ça excusez-moi en fait je me sens plus à l'aise avec ce pull.

— Très bien.

Nous avons poursuivi le repas dans le silence, à présent que nous  avons terminé le repas et nous sommes allés nous installer dans un salon pour boire du thé. Elle a profité de ce moment pour me faire savoir que le dîner était délicieux, ce qui m'a rassuré. Lorsque sa tasse fut déterminée, elle est montée à l'étage se coucher. Elle m'a fait part de sa fatigue, chose que je comprends vu les préparatifs déménagement et de l'aménagement. Ses derniers ont dû vraiment l'épuiser.

Point de vue de Aelys

J'ai passé une excellente soirée au côté de Monsieur REEVES, je dois reconnaître que mon aménagement ici est vraiment plus agréable. Cette maison est beaucoup plus grande que l'appartement que je partageais avec Jess. Lorsque ce dernier à proposé que j'aménage ici,  aussi confortable. En début de soirée, lorsque l'on a toqué à la porte, je ne m'attendais pas à ce que ce soit lui devant cette dernière.

Il était vêtu d'une chemise bleu ciel et d'un pantalon sur mesure ce qui allait parfaitement. Je suis partie mettre mes chaussons et je suis descendu avec lui pour dîner. Ce dernier s'est fait dans le silence ce qui ne m'a pas vraiment déplu même s' il a décidé de m'interroger sur le pull que je portais. Le repas terminé, il m'a invité à prendre une tasse de thé. Je n'ai pas pû refuser cette dernière, j'ai pû découvrir un nouveau salon qui compose cette vaste demeure.

Une fois ma tasse de  thé terminée, j'ai prétexté avoir sommeil pour ne pas passer plus de temps en sa compagnie. Selon moi, c'était le mieux à faire. Une fois que j'ai regagné ma chambre j'ai pû enfin me brosser les dents, terminer de ranger quelques vêtements avant de pouvoir enfin me glisser sous les draps.  Que ce soit les draps soyeux ou le matelas, je n'ai jamais ressenti autant de tendresse et de douceur en me couchant dans un lit.

Après que l'oreiller soit entré en contact avec ma tête et mon cou, je me suis senti comme sur un petit nuage. Cet oreiller contenait à lui seul, tellement de douceur  que cela à faciliter mon endormissement. Je me suis demandée si demain matin je n'aurais pas trop de mal pour quitter ce lit agréablement confortable. Je pousse un soupir en  caressant mon ventre et souhaite une bonne nuit à mon petit bébé avant de sombrer dans les bras de Morphée.

Point de vue de Koen REEVES

Ce matin, je me suis levé à sept heures, j'ai pris tout mon temps pour me préparer vu que je n'avais pas de réunion urgente. Il est huit heures lorsque je quitte ma chambre, je passe devant celle qui est attribuée à mademoiselle Charley. Je pense qu'elle est encore endormie, une fois dans le salon, je demande à Yveline si elle a déjà fait le petit-déjeuner pour nous.  Cette dernière me fait savoir qu'il est prêt et que je peux passer la table.

Alors que je m'apprêtais à remonter à l'étage, cette dernière m'arrête dans ma lancée.

— Que se passe-t-il ? Demandais-je en me tournant vers elle.

— Excusez-moi monsieur mais la demoiselle est sortie très tôt ce matin, me dit-elle en ayant visiblement compris ce que je comptais faire.

Je suis étonné par sa réponse. Pourquoi s'est-elle levée si tôt ?

— Puis-je savoir vers quelle heure a-t-elle quitter la maison ?

— Oui monsieur, elle a quitté la maison aux environs de six heures trente, m'informe-t-elle.

— Très bien, savez-vous où est-elle allée ?

— Non, elle m'a juste fait savoir qu'elle devait y aller. J'ai tout de même veillé à ce qu'elle ne quitte pas la maison sans avoir pris de quoi manger.

— D'accord, mais a-t-elle  prix le chauffeur ?

— J'en doute fort monsieur.

—  Merci, tu peux disposer.

Une fois qu'Yveline a quitté la pièce, je sors mon téléphone et décide de l'appeler.  J'aimerais bien savoir où est-ce qu'elle se trouve. Je ne comprends pas pourquoi a-t-elle quitté la maison si tôt. Avait-elle une urgence ? Je pense qu'elle aurait dû rester un peu plus longtemps au lit afin de se reposer avant de reprendre ses activités. Après avoir tenté de l'appeler pendant quelques minutes, mes appels n'ont hélas eu aucun succès. Elle n'a pas répondu à mes appels. Je vais prendre mon petit déjeuner en composant le numéro d'une personne qui pourrait m'aider à la retrouver. Il va falloir que je fasse autre chose pour savoir où elle se trouve.