chapitre 19

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Nous étions à présent en plein dîner. Le chemin du retour fut silencieux, ou plutôt, je n'est pas osé décocher le moindre mot. Je m'en veux, j'ai vraiment honte de mon comportement de toutes à l'heure. il faut que je m'excuse !

***
Après le dîner il était monté à notre chambre. Quand à moi, j'ai fini la vaisselle et je suis devant la porte, entrouverte.

Je frappe , une fois puis deux et enfin 3 .

- entre ? Me fait il incertain .

J'entre .

- depuis quand tu frappe à la porte toi ? je te rappelle que c'est quand même t'a chambre ....

- c'est juste que j'aimerais te dire quelques chose ...

Natsu

J'étais dans notre chambre en train de traiter mes devoirs quand Lucy à demander à me parler .

- je suis désolé !! Fait elle en s'inclinant à 90 degré .

- hein ?

- tout à l'heure , je t'ai traité de tous les noms en ne mesurant ,ni la porté de mes paroles, ni celle de tes actions , j'en suis profondément désolé . Je sais que je ne le mérite pas mais pardonne moi s'il te plait.

Elle avait dit ça d'une traite , on aurait dit que c'était pour s'empêcher de pleurer...
Par contre, elle à toujours eu le chic pour s'en faire pour rien . Mais... Ça fait partie de son charme.

- T'inquiète, je ne t'en veux pas. Ke je lui dit . Aller relevé toi .

- NON!!

- non ?! Comment ça ?

- frappe moi ! Elle me dit d'une voix déterminer, toujours tête baissée.

Elle est devenue maso ou quoi ?

- et pourquoi je ferais ça ?

- j'ai été odieuse avec toi , je ne peux pas m'en sortir aussi facilement ! Aller ! Frappe moi ! Ne te retiens pas ! TU MÊME ME DONNER UNE FESSÉE !!!

- ....

Ça y est elle a vraiment perdu la boule .

- allez !

- bon , si tu insiste ... Fais je en me levant de la chaise où j'étais installer.

Je me dirigea alors vers elle . Je lui intima  alors l'ordre de se redresser, ce qu'elle fit promptement . Je dirigea ma main Vers son visage. Elle ferma les yeux, s'attendant au coup mais ne reçu qu'une pichenette entre les deux yeux.

- hein ? Mais qu'est-ce que ? Elle fit hébété.

- voilà t'es contente ? Tu l'as eu ton coup .

- mais....

- pas de mais . Ton coup tu l'as eu. C'est tout toi ça , tu en fais toujours beaucoup trop . Je t'es sûr c'était pas grave .

- vraiment ? Dit elle en commençant à pleurer .

- Oui, vraiment et arrête de pleurer . On dirait une gamine.

- je ne pleure pas !! Elle s'exclama en me donnant des coups aussi meurtriers que ceux d'une poule ivre en pleine hiver.

***

- Au fait... Commence-t-elle .

- es-ce que t'as fini tes devoirs ? Essayais je de couper court à la conversation .

- mais euh .... On s'en fiche de ça ! J'aimerais te poser une question.

- vas y

- toute à l'heure , quand je m'émerveillais sur la neige, tu m'a dit ceci : <<elle n'est appréciable que par ceux qui ont l'assurance d'avoir un repas chaud>>

Je ne dis rien.

- en disant ces quelques mots , j'ai trouvé que tu avais un visage à la fois mélancolique et nostalgique...

Je souffle , puis ferme mes cahiers et la regarde , elle est assise sur le lit dans son pyjama one piece .

- bon ... Hier je t'ai dit que j'allais te parler de mo...

- OUI !! Elle fait avant de se reprendre. Oui...

- Bon....

Ahh , par où commencer ... Par le commencement j'imagine....

- d'abord je te prie de ne pas m'interrompre . Aussi, il faut tu saches en premier lieu sache que Carla n'est pas ma mère biologique .

- QUO..!

-je t'es demander de ne pas m'interrompre.

- désolé...

- je reprends.. c'etait il y a environ 11 ans

Flashback

- Eh petit , reviens !! Criais un vieil homme courant après un petit garçon . Rend moi le pain sur tu m'as voler !!

- jamais !!

Ce petit garçon, c'était moi à 6 ans .
Après plusieurs minutes je réussis à Semer le marchand . À force je m'y étais habitué et ce genre de choses étaient monnaies courantes .

Ça devait trois jours que je n'avais rien manger et ce morceau de pain serait mon unique repas du jour . À l'époque avoir de la nourriture entre les mains était comme avoir du diamant pour moi . La plupart du temps je volais dans les poubelles à la recherche de quelque reste ... Dans cette ville, il ne fallait compter sur personne . Et encore moins sur leurs charités. Au yeux du monde je n'existe pas.

Je marchais constamment, dans mes vêtements déchiré , nous étions en plein décembre , et le froid me lacerait impitoyablement la peau .

Comme à mon habitude, je regardais les autres enfants , sourire, s'amuser , aller à l'école . Des fois je me collais aux fenêtres des maisons des familles pour comtempler avec tristesse ce qui me manquait : une famille, un repas chaud , le bonheur.... En effet, je n'avais jamais connu mes parents , ils m'avaient abandonné, d'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours grandi dans cette horrible jungle qu'est la rue .

Parfois , je pouvais apercevoir un match de basket , alors je roulais quelques choses en boule et essayer de les imiter .
J'avais pour passe-temps le vagabondage, le lèche-vitrine et le vol .

Il m'arrivait parfois de pleurer sur mon sort , de maudire l'existence et de souhaitez n'être jamais venu au monde .

Mais un jour....

seulement une fratrie ?Where stories live. Discover now