début de l'aventure

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Ça paraît bête,mais je pense qu'il le serait plus en laissant un écart entre l'existant,et ce qu'on ignore, ainsi j'embrasse les dires de certains disant :<< qu'il n'y a pas de bête question,ou devrais-je dire, qu'il n'y a pas de question bête.>>aussi longtemps que cela nous épargne du danger de l'ignorance. Si bête qu'elle puisse paraître,elle m'a permis de combler cet écart,ce vide et désormais j'ignorerai plus cela,sauf une motivation particulière,j'en poserai plus.
Elle était partie, cependant je gardais encore son image, elle mesure environ 1,70m, chocolat de teint,rose, celle de ses lèvres et des yeux bleus. L'espoir de la revoir exister, mais pour quand ? C'est la question au quelle je ne pouvais répondre.

Après quelques minutes d'échange, je ne l'ai plus revu, l'ayant donné mon numéro, j'attendais avec impatience être notifié par elle pourtant,il ne faisait même pas encore 24h,et logiquement elle n'avait pas encore atterri de son vol,et moi,je n'avais pas non plus embarqué. Les secondes, minutes et heures passèrent; me voilà en fin en direction de mon dernier contrôle après lequel je me dirigeai pour mon envol,de cette façon j'eus quitté la terre de mes ancêtres.
Laissez-moi,une fois de plus vous faire un vœu; ce soir là, était la seule fois que j'eus fréquenté l'aéroport de Ndjili,non parce que je n'avais pas le temps d'y aller,je n'étais pas pris que ça,non plus par volonté; mais plutôt parce que le lieu ne m'était pas accessible,y être, était déjà pour moi d'une grande luxure et je ne remercierai jamais assez, Nzambi a mpungu, pour cette grâce.
Au tour de 23h 40, heure de Kinshasa, mes pieds foulant, l'escalier d'embarquement en destination,pays de rêve,non comme le mot l'indiquerait, mais plutôt pour la réalité contradictoire,que fut hérité mes yeux.

Après onze bonnes heures, à l'aérien,me voici atterrir à l'aéroport d'Ercan, Chypre du nord, partie d'île à dominance Turc. D'un clin d'œil, écoeuré et abasourdi, qu'est ce que je vois ? M'intorrogeais-je,dans le silence. Je me suis aligné au queue de cheval, juste devant moi, pour répondre aux besoins administratifs.

Pendant cette opération,une grande comparaison s'effectuait dans mon esprit, opposant ainsi, l'aéroport d'istanbul, où j'ai eu à faire un escale, à celle d'Ercan,ma dernière destination. Et sans cesse,dans mon esprit se répéter :<< jour et nuit,jour et nuit...>> Jusqu'à ce que viendra mon tour. Un peu stressé, je devais répondre à quelques questions, notamment,celle, en rapport avec la motivation de ma présence. Se faisant, tout s'était bien passé et j'ai regagné mon logement,bien fatigué avec deux idées en tête, prendre bain et vérifier si j'étais contacté par elle...

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