50 - Vient on se partage une idée

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Je n'ai pas les mots mais il me faut quand même l'écrire
C'est l'accomplissement d'un rêve que j'ai pu vivre
Un souhait que je suis pourtant certaine de n'avoir jamais formulé
Mais c'est au contact de ton oeuvre que des larmes se sont échappées.
Il sont autant à toi qu'à moi ces personnages,
Et puis de toutes façons, qui n'a pas plusieurs visages ?
Viens on aide ceux qui ne sont pas nous à les connaître,
Viens ces petits bonhommes, pour de vrai, on les fait naître,
Viens on leur fait aimer les deux à équidistance,
Mais pas en distancielle car aucun ne m'aura été si réel.
Si les rumeurs renferment semblants de vérité et points communs, que veux-tu qu'il y fassent ?
Les épreuves et humeurs des poupées, c'est aussi ça qui forge leurs multiples faces.
Ce sont ces âmes et vies insufflées emprisonnées dans des écrans aseptisés,
Ce sont les espoirs fous, les histoires d'amour à deux clous, un vaste projet.

C'est cette histoire que je n'ai pas encore écrite, mais imaginée.
J'aime ta touche, tes ajouts, cet imparfait au nom de cette idée.
Et quand je connais les rebondissements, jamais je n'ait tant été tenue en haleine.
Dans la multitude de fictions, aussi idiot que ce soit, je veux que ton tour vienne.
Jamais je n'ai tant souhaité
Voir deux versants d'un récit contés.
J'ai fais cette promesse aux corbeaux :
Une saga pour cadeau.
La part de moi prend-la car une vie peut être trop courte.
Je prends un bout de toi pour la route,
Je le ferai sempiternel,
Puisqu'on ne peut pas être immortelles.
Et qu'importe si tu ne lis pas mes clins d'œils,
Ça me comble aussi de les penser seule.
L'amour n'a pas besoin d'être déclamé sur les toits du monde entier;
Garde ta salive, je suis une femme de scène, et l'encre aussi sait baver.
Puisque les grandes déclarations, c'est désuet,
J'hurle en silence, une bien étrange capacité;
Je me sers de poèmes peu lus
Pour que quand même ce soit su.
C'est ça l'admiration, quand les autres n'en ont rien à carrer,
Vouloir quand même leur hurler qu'on a existé,
Vouloir leur  postillonner ces coups de vents
Incorporés dans ces lignes en noir et blanc,
Parce que quand même, ce serait dommage qu'ils soient passés à côté.
Mais tu sais, peu importe le succès, peu importe tout, on sera jamais des ratées !

"J'aurais voulu être un artiste..."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant