Chapitre 42 : Holly Jolly Christmas

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— Ismael qu'est-ce que tu fais là ? Demandais-je en tentant de calmer les battements effrénés de mon cœur.

Il était vêtu d'un costume noir et sa chemise était partiellement déboutonnée augmentant ainsi le charme de sa tenue.

Les mains dans les poches, il me détaillait du regard, je me suis pratiquement sûre qu'à cette instant je suis devenue cramoisi tellement je rougis. Son parfum enivrant se propagea rapidement, ce qui n'arrangeait rien.

— Je peux entrer ?

Je me dégageais pour le laisser pénétrer dans ma piaule, ses yeux ne me quittaient pas et moi j'avais envie de me cacher dans un trou.

— Esther m'a dit que tu te sentais mal.

Encore elle... elle va me le payer.

— Non, je vais super bien, pourquoi elle t'a dit ça ? Elle abuse toujours. Dis-je un trop rapidement en me plaçant en face du miroir l'air de rien.

Je suis trop nerveuse et il n'y a vraiment pas de quoi, il a du le remarquer vu qu'il rigole de ma précédente phrase

— Je peux sentir ton stress à mille kilomètres. Se moqua-T-Il

— Non ça va aller, c'est juste... le stress, tout va bien.

Il s'approche lentement et se tient juste derrière moi. Il posa ses mains sur mes épaules ce qui m'arracha un frisson de surprise. Il murmura ensuite:

— Tu es magnifique, tout va bien se passer ne t'inquiète pas.

Un léger silence s'installa, je ne savais pas quoi répondre mais mon cœur battait moins fort tout à coup, j'étais plutôt rassurée, nos prunelles ne se quittaient pas à travers la glace.

— Tu as raison, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.

Il me proposa ensuite son bras, accompagné de ce sourire qui me faisait fondre et qui réussissait à la fois à me donner du courage.

Nous descendions les marches de l'escalier, accrochés l'un à l'autre, à première vu il n'y avait personne dans le salon, tout se déroulait dans le gigantesque jardin.

— Merci Ismaël, qu'est-ce que je ne ferai pas sans toi ? Rigolais-Je.

— Et moi sans toi ?

— Pardon ?

— J'ai dit : je me demande bien aussi. Lança-T-il un peu trop rapidement.

J'aurais juré que ce n'était pas ce qu'il venait de dire, ça aurait été trop beau pour moi et trop...bouleversant.

— On y va ?

— A vos ordres.

On reprit la route vers le lieu des festivités lorsqu'on tomba nez à nez avec Raphaël un téléphone collé à l'oreille. Il se stoppa net.

— Je te rappelles plus tard.

Il rangea ensuite son téléphone dans sa veste avant de reposer les yeux sur moi, un sourire arqua ses lèvres et ses yeux clairs pétillaient.

— Je n'avais jamais vu autant de beauté dans ma vie.

Je lui répondis par un sourire et il porta son regard sur Ismael, cette scène me rappelle celle du bal mais j'étais à présent aux bras d'Ismaël.

— On y va ? Fis Raphaël en me tendant son bras,

J'étais déjà au bras d'Ismaël et j'étais gênée par cette situation, je lui lançais un regard et il me sourit discrètement ce qui me rassurait un peu plus, j'attrapais timidement le bras de Raphaël. J'étais au milieux de ces deux géants, je sentais mes joues brûlées, les deux bras entourés autour de mes "cavaliers" tandis que nous nous avancions vers le jardin.

𝐋𝐀𝐔𝐑𝐄𝐍.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant