XLIX - Wasia project

5 2 0
                                    

« You're so pretty
When you smile, it kills me, oh
Can't stop thinking 'bout the way you kissed me under the stars

And you're so lovely
When you cry, it hurts me, oh
You're the only person left, so hold me
Don't leave me

I'm so scared that the moments we shared won't happen again
I don't want this to end »
- Wasia projet, Ur so pretty

(Tu es tellement joli,
Quand tu souris ça me tue, oh
Je ne peux pas arrêter de penser à la manière dont tu m'as embrassé sous les étoiles
Et tu es tellement adorable/mignon.ne
quand tu as pleuré, ça m'a fait mal
Tu es la seule personne qui reste alors prends-moi dans tes bras
Ne me laisse pas
J'ai tellement peur que ces moments que nous avons partagé n'arrivent plus jamais,
Je ne veux pas qu'il y ait de fin)

Lorsque Raphaël se réveilla le lendemain, il sut immédiatement qu'il allait passer une mauvaise journée. Enfin, immédiatement... journée... Disons qu'il le sut après presque dix bonnes minutes à reprendre conscience et quinze autres à parvenir à mettre suffisamment son mal de crane de côté pour pouvoir réfléchir. Et qu'il réalisa qu'il avait beaucoup trop bu la veille, d'où cette migraine d'enfer comme il en avait rarement connu. L'adolescent avait l'impression qu'on venait de lui claquer la tête contre le parquet et il savait de quoi il parlait parce qu'on lui avait déjà réellement tapé la tête contre le parquet.
Les raisons pour laquelle il savait qu'il allait passé une mauvaise journée étaient très simples. Premièrement, son mal de crane et ses remontées acides qui l'empêchaient, entre autre, d'avaler et/ou de se concentrer sur quoi que ce soit. Secundo, il s'était réveillé au merveilleux son de l'aspirateur et de la douce voix de Tom, tiercero, dans les bras de Timothée. Il n'avait absolument aucune foutre idée de comment est-ce qu'il s'était retrouvé à dormir dans les bras de son ex-meilleur-ami mais, une chose était sûr, il n'aimait pas ça du tout. Et pour conclure le tout, lorsqu'en constatant ça il avait voulu se relever, son corps n'avait pas suivi ses pensées et il s'était lamentablement écrasé sur le matelas, sa tête déjà douloureuse frappant contre le mur, avant qu'il ne roule et tombe sur le sol. Non, décidément, journée de merde.
Raphaël grogna alors qu'il entendait Tom se taper une barre. Faux frère. Il tenta de se relever et le moins qu'on puisse dire c'est que l'exercice fut compliqué mais, non, il ne lui fallut pas deux minutes entière pour y parvenir. Son estomac faisait des looping, sa gorge le piquait et il avait les yeux complètement explosés ; bref, une gueule de bois dans les règles de l'art. Il avait envie de se coucher dans son lit et de ne plus jamais en sortir.

-Ton téléphone a sonné plusieurs fois.

Raphaël mit un certain temps à comprendre ce que lui disait son ami. Néanmoins, lorsque l'information parvint jusqu'à son fragile et délicat cerveau, il se mit à chercher son portable avec la vitesse d'un escargot atteint d'un cancer en phase terminale. Il ne dû son salut qu'à la sonnerie soudaine de son appareil, signalant un message. Son téléphone était bien trop proche de Timothée qui se réveillait lentement et difficilement, l'adolescent eut tout le temps de s'en rendre compte lorsqu'il dû se pencher sur lui pour le récupérer, que leurs visages se superposèrent et que les mèches de leurs cheveux se frôlèrent. Raphaël ressentit soudainement comme si on lui arrachait le cœur. Alex lui manquait, il ressentait des choses bizarres quand il n'était pas là. Comme l'envie d'embrasser son ex-meilleur-ami, par exemple.
Marc lui avait envoyé plusieurs messages et avait également tenté de l'appeler. Il voulait sûrement savoir à quelle heure il devait venir le chercher et il allait sûrement s'agacer si Raphaël ne lui répondait pas rapidement. Il s'apprêtait donc à le rappeler lorsque Tom s'adressa de nouveau à lui :

Le temps qu'il fautOù les histoires vivent. Découvrez maintenant