Chapitre 16

124 3 1
                                    

Je replongeai mon doigt dans le Reesbeurnille d'Angelo et le porta à ma bouche.

- Tu veux pas en prendre un ? Demandait Angelo pour la centième fois.

- Non merci, je crois que le coach me tuerait pour cet excès de sucre.

Angelo se mit à rire, et je le suis en m'esclaffant.

Damon chatouillait son frère, et je me stoppai de rire pour les observer un sourire aux lèvres.

Elle me manque...

Je les observer rire, et se chamaillait avec amour.

Tout cela me manquait tant, la complicité qu'ils partagent est tellement forte.

Je les contemplais encore un instant jusqu'à ce qu'une idée vint chatouiller mon esprit.

Sans comprendre pourquoi, l'euphorie qui baignait en moi se transforma en un long frisson.

Ne me sentant plus à ma place je me tordis sur mon siège un sourire crispé.

- Moreira, chuchotais-je lors que je sentis un regard sur moi.

Mon ton sec et sûrement trop froid les fit s'arrêter immédiatement.

- Derrière moi, à gauche, disais-je gorgée de panique.

Est-ce lui... ?

- C'est un homme, quarantaine, châtain, yeux verts, une bière à la main, dit Damon d'un calme pesant.

PUTAIN !

- Ok regarde moi, ordonnais-je, il n'entendit rien et continuait de le fixer, putain Moreira regarde moi.

La panique me gagna, mes sens en alerte, je frissonnais de terreur.

- Putain ! Regarde-moi, disais-je plus sèchement.

Il ne m'écouta toujours pas et continuait de le fixer.

Sous le stress, et mes membres tremblant je fis une deuxième bêtise.

Je saisissais sa joue et tournais son visage vers le mien avant de poser ses lèvres contre les miennes.

Son souffle se coupa brusquement, mais il ne perdit pas de temps pour approfondir notre baiser, et joindre sa langue à la mienne.

Les yeux fermaient je savourais son goût contre mon palais, il pressa sa main contre ma nuque et m'approcha plus de son visage.

Nos nez s'entrechoquèrent, et je sentis la chaleur du bas de mon ventre s'enveloppait de tout mon corps.

Nos lèvres se quittèrent à bout de souffle.

Nous nous observâmes quelques secondes avant que je lui crache en reculant :

La prochaine fois, quand je te dis de me regarder, tu le fais.

Le sourire qui écartait ses lèvres ne présentait rien de bon, il lécha ses lèvres et posait son dos contre la banquette en allongeant son bras.

- Je ne t'écouter jamais alors, tes lèvres valle mieux.

Je grognais de frustration, et cachai mon envie de meurtre.

Angelo s'affola et se leva pour se mettre debout sur la table, en hurlant :

VOUS AVEZ DE LA FAMILLE MORTE ?! CES DEUX LA ROULE DE BONNE PELLES !

Les cheveux qui battaient contre le vent glacial du fin de mois de septembre, mes joues rouges me brulaient comme une plaque de fer, mon écharpe de cours, et mes gants de cuir, nous avancions jusqu'à la patinoire.

Violin and PianoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant