Chapitre 19

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Nous avions passés le reste de la journée à jouer au bowling, mon ventre s'était noué une dizaine de fois quand Damon m'avait collé contre son torse d'un air possessif.

Entrain de cherché de nouveaux exercices de math et solfège pour Damon, je me perdis encore dans mes pensées.

J'arrivais enfin à table et posais une pile de livre face à nous, de façon a ne plus le voir.

Je l'entendis rire, et je souris presque instantanément.

Je pouvais voir son expression avec son sourire vicieux et ses yeux de charmeur.

Il décala les livres délicatement et faillit les faire tomber.

- Tu as des exercices de math et des révisions de piano, lui disais-je en jouant la carte de l'ignorance.

Il saisit mon menton entre son index et son pouce et m'obligea à le regarder.

- Dis-moi à quel point tu m'aimes.

- Je te hais, vas crever, crachais-je sans défaire ses doigts de ma peau.

- Menteuse, dit-il un sourire en coin.

- Démon ! Crachais-je.

- Pourquoi me détestes-tu ? Je n'ai rien fais !

Je pris une grande inspiration et me prépara mentalement à plus dire la vérité.

C'tait le moment parfait, je devais lui dire.

Je pris un air le plus romantique que j'avais en stock et lui dis avec désire :

Car j'ai toujours sus que tu avais mon cœur en main, alors j'ai nié et rejeté ce sentiment. Je ne voulais pas être comme les filles qui finissent dans ton lit juste par envie. Je voulais que tu me désire, être la chose inaccessible que tu voudrais la plus du monde. Un trésor impossible.

Il ne lâcha pas mon menton alors que ses lèvres s'entrouvraient.

Un long et interminable silence nous enveloppa, il réalisait lentement mes propos.

Et tout à coup approchait ses lèvres des miennes pour y partager un baiser remplie d'haine et de passion

Tous les sentiments qui se mélangeaient en moi me firent gémir, j'étais soulager, et heureuse de sa réaction

Sa main saisit ma nuque pour rapprocher vers l'autre, alors que je m'accrocher à ses doux cheveux.

Le déni, mon meilleur ami, m'avait aidé jusqu'ici, et je ne comptais pas le lâcher.

Comme lui, je ne compte pas le lâcher.

A bout de souffle nous nous séparâmes, nos nez collés l'un contre l'autre, j'observais ses beaux yeux noirs.

Je me mordis les lèvres et il déposa un rapide baisé sur celle-ci.

Nous nous assîmes à nos places habituelles après un interminable regard qui en disait long.

- J'ai pas les mots, avouait-il en riant nerveusement.

- Désoler, je-...

- T'excuse pas, c'est bien que tu me l'ai dis, Ly.

Une volé de papillon prit possession de mon ventre à mon surnom.

- Bon, lançais-je en sortant un crayon à papier, t'es maths, et ton solfège !

Pendant près de deux heures qui ont suivis, aucun de nous deux à été déconcentrer, il s'améliorait en math et en piano.

J'étais fière de mon élève, de mes capacités à éduquer.

Je devrais faire prof, tiens.

- Trésor ? M'appela Damon.

Je levais la tête vers lui, les joues rouges, je relevais mon menton montrant mon attention.

- Tu peux faire ce calcul pour moi ? J'ai la flemme, avouait-il en me tendant un papier.

J'acquiesçais sans broncher et saisit le papier qu'il me tendit.

9 x -7i > 3 (3x -7u)

Je commençais le calcul, les sourcils fronçaient.

Double distributivité...

9 x - 7i > 9 x -21u

Deux « 9x » donc on les retire...

- 7i > - 21u

- Et c'est quoi ? Le questionnais-je alors que je le cramais entrain de m'observer résoudre son calcul.

- Euh...fais le...s'il te plaît...trésor...

Je soufflais et repris le calcul.

Ok, deux négatives, donc on échange...

7i < 21u

Dernière étape ! La division, 7 diviser pas 7 pour le retirer, et 21 diviser par 7 qui fait 3 !

i < 3u

- C'est égale à : i < 3u.

Son visage se décomposa en m'observant, comme si j'avais loupé une étape.

- Ce n'est pas le bon résultat ? Le questionnais-je perplexe.

Il observa le papier, puis le replaça bien devant moi.

- Lis bien, me demandait-il.

Je relus plusieurs fois le calcul mathématique sans rien comprendre, je refis même trois fois mon calcul.

- Je ne comprends pas Damon, y a-t-il un message subliminal caché ou je ne sais quoi ?

Il hocha frénétiquement de la tête, et je me mis à réfléchir comme lui.

Oh...

i <3 u

i love you

Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, un looping, puis une grand roue, manque plus que la montagne russe.

Sans qu'il ne voit rien, je venais de défaillir.

Mon regard se posa sur lui, qui fut le plus anxieux de nous deux. Il mordait dans son livre de solfège, et attendait une réponse de ma part.

Je mis un moment à reprendre l'usage de ma voix, mais je finis pas lui demander d'un ton inquiet :

C'est vrai ?

Il prit une grande inspiration, posa le livre et prit délicatement sa main dans la mienne.

- Oui, je t'aime Lyra Lane.

Ma bouche s'ouvrit alors que mon corps sur réagit et je me leva pour lui sautais dessus.

Je l'embrassai une dizaine de fois sur tout le visage, excitée et heureuse.

- T'as pas intérêt à mentir sinon je le dis à ma mère, le prévenais-je ne le serrant contre moi.

Je l'entendis gloussait, et me serrais plus près encore.

- Le ciel que j'ai dans l'âme est plus céleste...Commençais-je en inhalant son odeur.

- ...C'est beau de voir un astre s'allumer, finit-il par dire en me regardant.

Tout à coup bouleverser je voulus pleurer, ce poème nous ressembler tellement, notre histoire déjà écrite par Victor Hugo, ou par une autrice à la plume d'ange ?

Je ne sais qui nous a réunis ; mais il ne ment pas, et moi non plus.

- Damon, l'appelais-je calmement.

- Oui, trésor ?

- i est plus petit que 3u, aussi.

Il sourit de toute ses dents et nous nous embrassâmes, ce baiser, il fut différent de tous.

Entre nos lèvres, dans le silence on pouvait lire l'amour de l'autre.

Te amo, Damon Moreira.

Violin and PianoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant