OS29: L'arche d'Harold

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Cette petite histoire se déroule environ deux ans après Dragons : Retrouvailles soit douze ans après Dragons 3.

Le calme, la tranquillité et la sérénité, voilà trois choses que Astrid Largaetha Haddock première du nom ne connaissait plus depuis longtemps. Pas par la faute de ses enfants pourtant agités, comme certains auraient pu le croire. Non, les cris de bête, les poils partout et le bazard qui envahissaient sa précieuse hutte n'étaient dû qu'à une chose :

-HAROLD !

Sursautant brusquement, la brun accouru hors de la cuisine dans laquelle il s'était installé pour travailler avant de rejoindre sa femme debout, les mains sur les hanches et l'air furieuse au milieu de la salle à vivre.

-Qu'y a-t-il chérie ?

En colère, elle s'avança jusqu'à lui pour lui claquer une cape trouée dans les bras.

-Ça ! Elle est complètement bousillée ! Une cape toute neuve ! Tu sais combien de temps j'ai mit à la tricoter ?!

-Heu...trois semaines ?

-La n'est pas la question Harold !

Devant sa trop grande colère, il se sentit légèrement apeurée. Cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas vu aussi furieuse.

-Je commence à en avoir assez de ces animaux partout dans la maison ! On se croirait dans une ferme !

Elle pointa un doigt accusateur sur Pelote, le mouton à l'air stone qui lui avait en parti mangé sa cape.

-Je commence sérieusement à perdre patience Harold !

Au même moment, deux perroquets brayeurs traversèrent la salle à vivre avant de se cogner brusquement dans un vase qui tanga dangeusement avant de venir finalement s'écraser lourdement sur le sol. Harold grimaça tout en lançant un coup d'oeil aux deux oiseaux qui finirent par quitter les lieux en criant toujours.

-Tu as deux solutions Harold. Soit tu te charges de ces maudits animaux soit c'est moi qui m'en occupe !

Sur ce, Astrid quitta brusquement la hutte en claquant la porte derrière elle, laissant son pauvre mari désemparé seul en compagnie de Pelote qui continuait de manger ses morceaux de cape, les yeux à demi clos.

-Idiot de monton ! Tu veux finir en ragoût ou quoi ? s'écria le brun en venant récupérer les bouts de tissus déchiquetés qu'il jeta finalement avec dépit.

-Papa ! Papa ! Ona nous a encore prit nos balles !

Zéphyr ne tarda pas à arriver, son petit frère à sa suite au grand désarroi de leur père.

-Que se passe-t-il encore ? demanda-t-il en tentant de chasser Pelote de la salle à vivre.

-Ona nous a prit nos balles ! On ne peut plus jouer !

Au même moment, la grosse chien'e traversa la pièce en remuant joyeusement la queue, une balle en bois coincée entre les deux. En apercevant le canidé, Freyja, le chat aux poils oranges d'Astrid se redressa brusquement en felant de colère avant de filer à tout vitesse.

-Nom de Thor, Ona ! Lâche ça ! ordonna Harold en essayant vainement de reprendre le jouet au chien agité qui fini par repartir.

-Méchant chien ! hurla Zéphyr avant de lui courir après, son frère à sa suite.

Harold leva les yeux au ciel d'exaspération avant de se débarrasser des poils que Ona lui avait mit partout. Et alors qu'il se croyait enfin seul, un cri strident attira son attention. Levant le regard vers la tapisserie qui était accrochée au plafond, il vit alors un énorme faucon pendu à la décoration.

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