Chapitre 40. Le bonheur vient enfin.ABDELLAHI Ibrahim
Ayça— Ouais c'est toi t'es piqué.
Oui. J'assume.
— Mdrr ton gros front là.
Ayça— La rapport s'il te plaît ?
Y'en a aucun.
— Cherche tu trouveras.
Ayça— Bref c'est quand tu vas assumer que t'es grave un mec amoureux ?
— Quand t'assumeras que t'es piqué. J'assumerais tout ce que tu voudras.
Ayça— Ah ouais tout ?
— Tout ce que tu voudras.
Elle se rapprocha de moi.
Ayça— Okay.
Sans que je m'en rende compte, ses lèvres effleurèrent les miennes, déclenchant une explosion de sensations dans mon cœur. C'était l'une des premières fois que mon esprit s'évadait de la réalité sous l'effet d'un baiser.
Après ce court instant de tendresse, je retrouvai mes esprits et observai Ayça à mes côtés, visiblement mal à l'aise.
— Je t'avais dit que t'étais piquée.
Elle esquissa un petit rire, laissant entrevoir ses lèvres rosées, d'une beauté envoûtante. Leurs mouvements étaient gracieux, presque hypnotiques.
Mon regard se porta ensuite sur ses cheveux, d'un brun lisse, tombant en cascade sur ses épaules. Puis, je contemplai son visage, d'une perfection sans faille.
Elle était tout simplement magnifique.
Ayça— Vu comment tu me guettes, je me demande qui est vraiment piqué hein ?
— Moi j'assume après c'est à toi de voire.
Elle détourna le regard.
Ayça— T'es vraiment gênant comme mec.
— Assume c'est tout.
Ayça— Moi mes actes ont prouvé. Après je dis ça, je dis rien.
— Les paroles valent mieux que des actes.
Ayça— Ça doit être ça. Parole de menteur ça.
Un sourire apparut sur mon visage.
— À maintenant je suis un menteur.
Ayça— C'est toi qui le dit, c'est pas moi. dit-elle avec un grand sourire.
— Enfainte tu veux grave me faire ?
Ayça— Non j'essaye juste de comprendre ce que tu veux.
— Et tu penses que je veux quoi ?
Ayça— À toi de me le dire...
Je m'approchai d'elle et chuchotai à son oreille.
— Moi je veux toi après c'est à toi de voir.
Il commençait vraiment à faire chaud dans la voiture.
Ayça me poussa un peu et croqua dans son sandwich.
— T'es grave une vorace. On parle d'un truc sérieux et toi tu manges comme une grosse bagra.
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Taht sama' almaktub |
RandomAu cœur des quartiers sereins de la banlieue, Ibrahim, un jeune mauritanien de 18 ans, entrelace les fils de sa vie sous le regard bienveillant de la mère de son beau-frère, résidant aux côtés de sa sœur de lait, Nourhâne. Dévoué à surmonter les déf...