Epilogue - Partie 2

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Toujours des années plus tard. 
Nice. 

<<Tu n'aime plus Mathieu ?>>

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<<Tu n'aime plus Mathieu ?>>

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- Mes cheveux ils sont bien ? Et ma barbe ? 

- Je t'ai dit qu'ils t'aiment beaucoup, y'a pas besoin de stresser pour des futilités comme ça.

Il souffle en se regardant dans le rétro de la voiture, insatisfait de sa chevelure décoloré et de sa barbe qui lui parait désordonnée. 

- Prête moi ton peigne vite fait. 

- Tiens, Mister Monde. 

Il ne répond pas à mon absurdité et continue à analyser la moindre parcelle de son apparence. Ça me fait plaisir que Mathieu veuille toujours faire bonne impression devant mes frères, et surtout devant mon père, mais il se met bien trop de pression à chaque fois. Je sais que c'est plus fort que lui, vu qu'on a déjà eu une séparation il y des années maintenant, il veut continuellement prouver à Mahdi, le membre le plus fou de ma miff, qu'il est "digne d'être avec moi". 

Ce sont ses paroles, ses paroles que je déteste et qu'il n'a plus jamais dit depuis que j'ai pleurée après les avoir entendu. 

- On peut y aller ? 

- Ouais, regarde juste si j'ai pas une crotte de nez.

- Bébé !

- Mais c'est important, allez ! 

Je retiens un rire et lui assure qu'il n'y a aucune disgrâce dans ses narines, purée que cette phrase est bizarre. Je sonne et c'est mon très cher papa qui vient nous ouvrir avec son traditionnel sourire aux lèvres. 

- Mes artistes préférés ! Entrez, entrez ! 

Je vais dans les bras de mon géniteur avant que Mathieu ne lui serre la main, et que papa lui fasse une chaleureuse accolade. Je remarque que mes frères ne daignent pas se montrer, c'est bizarre. 

- Ils sont où les dictateurs ? je demande en me tournant vers mon papou. 

- Ils arrivent dans dix minutes, toujours en retard hein, tu sais bien ma fille. 

Je lève les yeux au ciel en allant sur la terrasse avec les hommes de ma vie, 'fin, deux d'entre eux. Nous discutons de la pluie, du beau temps et de banalités durant une bonne demi-heure quand la sonnette retentit enfin, il était temps !

- Je suis bien ? 

- Parfait, parce que t'es toi même, et c'est ça qu'il veut. Voir le vrai Mathieu, et pas ce que tu pense qu'il veut que tu sois. 

Il pose affectionnément ses lèvres sur mon front, je souris et repose ma tête sur son épaule, regardant les vagues s'échouer sur le sable. Mes frères se ramènent et je vais dans leurs bras pour les serrer fort fort fort, ça fait tellement longtemps que je ne les ai pas vu ! 

Amérique // PLK (Tome 2)Where stories live. Discover now