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Plus les années passaient, plus Naoki ressemblait à Katsuki, ils avaient le même tempérament bien que parfois leur petit bonhomme marmonnait comme Izuku dès qu'il était à l'école. Il voulait être le meilleur, tout comme Katsuki à son âge et cette vision faisait souvent rire Izuku. Le cendré soupira doucement, prenant simplement le vert dans ses bras, restant dans son dos alors qu'ils surveillaient tous deux leur petit garnement qui travaillait sur la table basse extérieure.

Katsuki murmura quelques mots qui firent rougir Izuku, esquivant un coup de coude haut la main, lâchant son nerd pour lever les mains d'un air innocent.

- Kacchan !

- Quoi ? De toute manière, nos mères vont arriver et-

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la sonnette retentit et il alla ouvrir, souriant.

- T'en as mis du temps.

- Quand est-ce que tu vas apprendre les bonnes manières, Katsuki ? Soupira la mère du cendré. Où est mon petit fils préféré ?

- Dehors, il bosse.

- Il est pire qu'Izuku, pouffa une femme aux cheveux verts, faisant rougir le fils de cette dernière.

- Maman ! S'exclama le jeune parent.

- Tais-toi un peu. De toute manière, Naoki sait qu'il vient avec nous pendant ce grand mois et demi de vacances, Katsuki lui en a parlé.

- Un mois et demi ? Mais...

- Il n'y a pas de "mais" qui tienne, Izuku. Alors maintenant, tu vas nous laisser profiter de notre petit-fils pendant que Katsuki prendra soin de toi.

Izuku n'avait pas pu dire quoique ce soit puisque son propre fils venait de partir avec un gros sac, suivant ses grands-mères en saluant ses parents avant de disparaître derrière la porte d'entrée. Katsuki avait profité que son homme soit perturbé pour venir coller son torse au dos du vert, encerclant son corps de ses bras.

- Deku, maintenant que nous sommes tous les deux, on peut s'embrasser.

- Kacchan, ne me dis pas t'as viré notre fils de la maison pour des enfantillages ?

- Haah ?! Parce que voir notre fils nous empêcher de nous embrasser ne t'énerve pas, toi ? Dès que j'ai le malheur de te prendre contre moi, il vient me frapper et dit que t'es inutile pour mes pouvoirs de super-héros.

Izuku se retourna, pouffant avant de passer ses bras autour du cou du Bakugo, venant l'embrasser chastement.

- T'es jaloux ? Et puis peut-être qu'il n'a pas tord ? Toi, le grand Katsuki Bakugo se laisse aller à mes côtés.

Katsuki roula des yeux, venant embrasser de nouveau le vert, le plaquant doucement contre le mur de l'entrée. Izuku ne pu s'empêcher de lâcher un bruit de satisfaction lorsqu'il sentit les mains baladeuses du cendré à travers ses vêtements.
Finalement, lui aussi en avait envie et ils ne s'étaient pas fait prié pour satisfaire leurs besoins, laissant leurs voix camoufler le silence de cette grande demeure, laissant leurs lèvres se rejoindre encore et encore, laissant les mots d'amour non dits des mois durant sortir enfin et leur corps s'unir lentement, langoureusement et amoureusement.

Certes ils unissaient leurs corps avant d'aller chercher leur fils, mais ils n'étaient jamais aussi serein qu'aujourd'hui et les autres fois qu'ils l'avaient fait durant l'absence de leur fils. Katsuki choyait chaque jour Izuku, passant la majorité de son temps libre à l'aider, à passer du temps avec lui et à l'embrasser.

Izuku finissait de plier sur la table, le menton du cendré sur son épaule et il soupira doucement car il ne semblait pas du tout vouloir le lâcher.

- Je sais que nous sommes tous les deux en congés car on comptait aussi profiter de Naoki, mais pourquoi tu me colles ? Je pensais que tu allais te reposer en faisant beaucoup de sieste ou en bronzant ?

Fuite & réconciliationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant