Épisode 3 - La Capture

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À la base, on se baladait tranquillement autour du marais avec avec mes amis Camille l'araignée et Léo l'escargot géant. On discutait de tout et de rien, de l'école, de la sortie de la semaine dernière, de nos parents, des frères et sœurs de Camille... 

Et puis on a entendu des bruits de feuilles tout autour de nous. C'était bizarre parce que dans la jungle d'ici, aucun animal de faisait ce bruit là. Personne n'est assez gros, à part les kangourous, mais ils ne viennent jamais par ici. Camille et moi, on s'est cachés parmi les hautes herbes, contre un arbre. Mais Léo, lui, était beaucoup trop lent, et en plus, il est tellement gros que c'est difficile pour lui de passer inaperçu. C'est là qu'on les a vus. On n'en avait jamais vu d'aussi près. Grands, sur deux pattes, avec d'étranges objets dans leurs deux autre pattes. Ils était quatre. Ils ont immédiatement repéré Léo, rentré dans sa coquille. Camille a poussé un cri étouffé et s'est accrochée à mon pelage en voyant que les étranges créatures se penchaient vers lui avec leurs outils. J'ai fermé les yeux. Je ne voulait pas voir ça. Les créatures ont usé de leur langage étrange. Il n'y a eut aucun autre bruit. Camille a tiré sur mes poils. "Basil ! Ils ont emmené Léo ! "

J'ai ouvert les yeux. Pas de trace de lutte, rien. Camille a filé parce qu'elle est très rapide et discrète, et je l'ai attendue parce que je ne possède rien de ces qualités. 

Sauf qu'elle n'est pas revenue. Pourtant, il est difficile de résister à son venin. Je me suis dit que les créatures devaient être immunisées contre ses morsures, et j'ai suivit leurs traces, et donc celle de Camille. Je les ai facilement retrouvés. Ils étaient deux sur une petite boîte transparente. Entre deux de leurs pattes avant agitées, j'ai aperçu l'éclair rouge du dos de Camille. J'ai cherché Léo des yeux. Il était dans une cage, rentré dans sa coquille. Mais peut-être n'aurais-je pas dû rester au milieu du passage, à la vue de tous. 

Les deux autres créatures se sont retournées et m'ont vu. La bouche de l'un d'eux s'est tordue en un sourire que l'on qualifie dans la région de "sourire de tigre de Tasmanie", pour des raisons évidentes. 

Puis ils se sont penchés vers moi avec une aiguille dans leurs pattes. J'aurais dû, j'aurais pu fuir, mais la peur me paralysait. J'ai senti une douleur vive dans le flanc. Et puis plus rien.

Basil l'ornithorynqueحيث تعيش القصص. اكتشف الآن