3 ◇ The fear of the death

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Vu que je suis un militaire qui reflète autant l'admiration et la crainte aux yeux des civils, il serait tout à fait inapproprié de ma part de reluquer les jolies seins d'une femme inconsciente que j'emmène à l'équipe de soin. Peu importe à quel point j'en ai envie. Cette façade de soldat sans émotions superflus commence à me peser sur la conscience. Je sais que je ne tarderai pas à craquer, et ce jour là signera probablement mon arrêt de mort.

Mais pourquoi a-t-il fallut que la combinaison de cette femme soit aussi déchiquetée au niveau de sa poitrine ? À ce stade il y a forcément une puissance supérieure qui test mon intégrité.

- Je suis le docteur Lane, m'acceuille un secouriste souriant lorsque je pénètre l'une des grandes embulances. Vous êtes blesser, soldat ?

Je hausse un sourcil, me demandant ce qui cloche chez ce soignant. Ne voit-il pas que je porte une femme attirante et blessée qui ne demande qu'à être soigner ? Et pourquoi ne la regarde t-il même pas ?

- Cette citoyenne circulait en rue malgré ses blessures. Veuillez lui administrer des soins rapidement que je puisse l'interroger.

Le médecin continue de me regarder droit dans les yeux, il a l'air terriblement confu. Mais ses yeux finissent par se poser sur la citoyenne inconsciente que je porte. Il demeure là, sans bouger, comme si ses neurones prennent du temps à assimiler l'information.

- Oh ! s'exclame t-il enfin, avant de se mettre sur le côté en m'indiquant un lit vide, posez là ici.

Je fais ce qui m'est demander avec une prudence que je ne me connaissait pas. Une fois l'inconnue allongée, le soignant prend tout de suite son cas pour découvrir les origines de ses blessures.

- Quel est son nom ? me demande t-il en découpant la tenue moulante de la jeune femme à l'aide d'un laser.

- C'est une Jane Doe que je viens à peine d'intercepter. 

Il hoche la tête et continue de lui enlever les lambeaux de tissus jusqu'à la mettre dans sa plus totale nudité. Elle a des blessures sérieuses sur les côtes ainsi que des hématomes sombre au niveau de son ventre et de ses cuisses. Qu'est-ce qui a bien pû la mettre dans cet état ?

- Vous êtes sûr qu'il s'agît d'une victime de l'attentat ? s'enquit le médecin, ses plaies n'ont rien à avoir avec ceux des autres.

- Contentez vous de la mettre rapidement sur pied que nous puissions l'identifier et l'interroger.

- Très bien, dit-il en écrivant quelque chose sur sa tablette, votre nom ?

- Dashiell Cohen.

- Je me permets de vous enregistré dans son dossier en tant que responsable provisoire.

J'acquiesce d'un hochement de tête, puis me dirige vers l'extérieur de la grande ambulance. Je pose à peine un pied sur le bitume que le véhicule de soin démarre en trombe. Direction de l'hôpital.

                 ☆•☆•☆•☆•☆

L'entraînement matinal ce n'est pas ce qu'il y a de plus comique. Surtout pour un grand gaillard comme moi qui cherche discrètement le plaisir dans toute chose. Mais là, je rampe sous des barbelés depuis trois heures, torse nue, dans une neige artificielle aussi impitoyable que l'originale - je cherche toujours ce qui peu bien y avoir de drôle pour que les supérieurs aient ce sourire sur le visage.

- Vous êtes à la ramasse, Dylan ! cri notre entraîneur à l'encontre du plus jeune de notre division.

- Pardon, monsieur !

Ce n'est pas simple d'être le petit nouveau et encore moin un cadet. Il doit avoir dix-huit ans maximum, le pauvre.

Je réussis enfin à m'extraire du chemin de barbelés de dix mètres. Erreinté, je me laisse tomber en position assise à l'extérieur de la zone de simulation. C'est ma première pause depuis des heures et mon corps n'en peu plus.

Erroné Où les histoires vivent. Découvrez maintenant