2. Demande spéciale

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| Prudence |


J'ai un mal de tête affreux, ces enfoirés ne m'ont pas loupé. Je suis presque sur d'avoir une bosse à cause d'eux.

Ils ont plutôt intérêt à me payer un rendez-vous chez mon coiffeur et plus vite que ça, leurs conneries m'ont totalement décoiffé.

Je scrutais attentivement la pièce dans laquelle j'étais et...

C'est quoi cette merde ?

Ont-ils oubliés que je suis une fille à papa donc une princesse, ils ont osé me foutre dans une pièce sans un objet de luxe.

C'est de la pure torture, sortez-moi d'ici s'il vous plaît, mes yeux saignent. Vous allez entendre parler de mon père bande de connards, je vous le garantis.

Vous allez finir au placard plus vite que prévue.

Je toquais à la porte telle une folle sortit tout droit de l'asile, je veux sortir parce que je vais vraiment devenir folle.

Mon téléphone n'était même pas dans la pièce. Comment j'allais suivre mon journal de mode sans lui ?

Je faisais les cents pas, attendant qu'on m'ouvre.

Mon vœu fut comme exaucé quand la porte s'ouvrit sur le Monsieur qui m'avait prêté son t-shirt la dernière fois.

- Tu ne dors pas ?

Il se fout de ma gueule !

- Tu vois pas, je joue au poker. Connard, sifflai-je en me pinçant l'arête du nez, énerver.

Je suis beaucoup énervé ces temps-ci, je trouve. En même temps si je croise des gens comme lui tous les jours, c'est pas étonnant.

- Très drôle. Tu es super marrante, j'ai de la chance.

Il me contempla de la tête au pied comme si il n'avait jamais vu une fille de sa vie. Ça m'étonnerais même pas enfaîte.

- Suis moi, on doit parler, ordonna sévèrement l'individu dont j'ai oublié le nom.

Personne ne m'ordonne quelque chose je me l'ordonne toute seule. Non mais il se prend pour qui.

...

Je pourrais presque oublier que je viens de me faire kidnapper par un homme super séduisant, en voyant son salon.

Du marbre, du cuir, tout ce que j'aime à la folie. C'est bon t'es pardonné, emmène ton contrat de mariage que je le signe de suite avant que je change d'avis.

- Te souviens-tu de ces deux individus ? Demanda-t-il en me faisant signe de prendre place sur un des fauteuils en cuir blanc.

Magnifique.

- Si je m'en souviens imbécile, bien sûr que non. C'est pas comme si ils m'avaient tiré les cheveux en pleine rue pour que je vienne avec eux.

Je lançais un regard assassin aux deux hommes.

- Et à cause de ça, vous devrez me payer une séance chez le coiffeur et vite. Je ne peux pas rester plus longtemps avec mes cheveux aussi dégueulasse.

Monsieur soupira avant de se masser les tempes, si je l'énerve il peut toujours me déposer chez mes parents. Le problème sera réglé au moins.

- Je vous avais pourtant dit d'y aller doucement, dit-il sèchement.

C'est vrai qu'ils m'ont fait mal un peu, je suis presque sur d'avoir des bleus.

- Excusez-nous, boss. Mais elle nous a attaqué avec une bombe lacrymogène, se plaint-il auprès du mafieux.

- Vous m'auriez simplement dit pourquoi vous étiez venu rien de tout ça serait arrivé, dis-je levant les yeux au ciel.

Je n'écoute personne alors ils pouvaient toujours essayer.

- Parce que tu nous aurais écouté peut-être ? Demanda le plus costaud des deux.

- Non, dis-je toute sourire. Personne n'écoute les inconnus.

Il me prit le bras pour me faire lever et il indiqua à ses hommes de le suivre mais silencieusement.

J'allais me retrouver seule avec lui, super. Ça m'enchante tellement vous pouvez même pas imaginer.

- Ce que je vais te dire et un peu délicat mais on s'en fout t'es grande, tu vas t'en remettre vite, s'exclama-t-il en entrant dans une pièce qui est sans doute son bureau.

C'est plus être enfermer avec toi qui me fait peur.

- On doit se marier. J'ai pas envie de perdre tout ce que j'ai construit.

Fou rire, vraiment, je me mis à éclater de rire devant lui.

- Parce que tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de ta vie ? Lui demandai-je.

Sans que je fasse attention, des dizaines de personnes entrent dans la salle. Mais nous ne pouvons pas être tranquille cinq minutes, c'est pas possible.

- Or de question que je change de nom de famille pour cet individu ! criai-je en croisant les bras sur ma poitrine.

- Ce n'est pas comme si tu avais le choix Mia Cara. ( ma chère )

Enfaîte c'est pas toi qui décide, garçon. Tu n'es pas mon papa à ce que je sache.

- On a toujours le choix Røvhul. ( Trou du cul en danois )

Il commence à me sortir par les narines celui-ci. Depuis quand un homme se permet de diriger ma vie, il n'est pas né celui qui fera ça.

Je m'approchais de lui et posais ma main sur son torse. Je me mis sur la pointe des pieds et lui chuchota à l'oreille :

- À tes risques et périls, mais crois-moi que tu vas vivre un putain d'enfer avec moi.

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Salut !!

Chapitre un peu court, je sais. MAIS, je préférais faire la scène que j'ai en tête dans le prochain chapitre.

J'espère que vous m'en voudrez pas...

Bon je voudrez bien savoir moi ce que vous en avez pensé. J'aime bien lire vos commentaires !!

BONNE LECTURE...

CASPIAN Where stories live. Discover now