Chapitre 14

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Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent au rez-de-chaussée, je me rends compte de la taille de l'entreprise. La taille de la salle de réception était énorme, ça représentait bien l'influence de l'entreprise.

Je marche à pas lourd pour atteindre le parking, j'admire le plafond en passant, en deux ans et demi, c'était la première fois que je passais ici en pleine journée. D'habitude, je venais le matin et repartais à le soir.

« Mademoiselle Hyûga ? Dit la réceptionniste. Tout va bien ?

J'avais oublié la bonté de cette femme, je m'approche d'elle lentement et remue négativement la tête.

- Pourquoi vous tenez ce carton ? Continue-t-elle.
- Monsieur Uzumaki vient de me licencier, à l'instant.
- Oh... je suis vraiment navrée, mais savez-vous pourquoi il a fait ça ?
- Je n'en ai aucune idée, admis-je en baissant la tête.
- Si je peux faire quoi que ce soit...
- Merci, mais il n'y a rien à faire, au revoir Mme Smith.
- Au revoir Mlle Hyûga. »

Quand j'arrive chez moi, ma mère est dans la cuisine. Les fenêtres sont grandes ouvertes afin de faire sortir l'odeur de la nourriture. Elle me salue vivement et ne semble pas prendre en compte le carton que j'ai dans les mains, ce n'est pas grave, je leur annoncerai plus tard.
J'avais évidemment tenté de joindre Temari, mais sans succès, elle devait être occupée. À cette heure son fils, était déjà à l'école et son mari probablement en train de travailler.

J'avais rangé le carton dans un coin de ma chambre et m'étais ensuite allongée sur mon lit. J'avais fini par m'endormir. À mon réveil, quelqu'un avait pris le soin de me couvrir avec une couverture, je reconnaissais bien ma mère et la sœur.

« Je me suis faite licencier ce matin, avais-je dis pendant que nous mangions toutes les trois.
- QUOI ? Avait presque hurlé Hanabi.
- Vraiment Hinata ? Demande ma mère en me regardant dans les yeux.
- Oui, moi aussi j'aurais aimé que ce soit une blague.
- Mais pourquoi ? Demande ma sœur.
- J'en sais rien, il est vraiment énervé contre moi en ce moment, ça fait un moment qu'il ne me parle plus.
- Comment tu vas faire ?
- Je serai au chômage, pas le choix le temps de trouver un nouveau travail.
- Ma pauvre Hina, dit Hanabi, c'est un pauvre con. »

Après le dîner, j'étais montée dans ma chambre et Temari m'avait envoyé une multitude de messages disant que je pouvais la rappeler, elle était effectivement occupée. Quelques secondes plus tard, je l'avais donc appelé en vidéo, elle avait répondu et était dans son lit.

« Alors, il s'est passé quoi aujourd'hui.
- Tu vas pas le croire, je retourne la caméra et lui montre le carton posé dans le coin de la chambre.
- C'est quoi ça ?
- C'est le carton que j'ai trouvé ce matin sur mon bureau.
- Non... il t'a licencié ?

J'affirme de la tête.

- Putain... je suis désolée pour toi Hina...
- Y'a pas de quoi.
- Si... je vais le défoncer.
- Non, commence pas Temari, dis-je immédiatement.
- Tu penses que je vais rien faire alors qu'il vient de te virer sans aucune raison ?
- Il en avait peut-être de bonnes...
- Hinata,  je vais te tuer hein, si je le vois crois-moi je le rate pas
- Temari, au nom de notre amitié, je t'en supplie, ne dis rien.
- Hinata...
- S'il te plaît, je sais que tu veux m'aider mais ça ne m'aidera en rien.
- Bon, je dirais rien, c'est bon, mais c'est vraiment injuste.
- Merci Tem.

Une question de moyen (NARUHINA)Where stories live. Discover now