Jamais. [Terminé]

- Fleurs et Dispute -

Éloi, Duché d'Haveron

-Faite un bon voyage monsieur Éloi.

Après tout cet épisode d'empoisonnement et de prison, j'ai décidé de quitter momentanément le Palais du Prince et de me diriger vers chez moi pour passer du temps avec ma famille.

Après avoir été emprisonné, Adélaïde alors qu'elle n'avait rien fait, le palais lui a accordé des congés et en attendant qu'elle se termine, je pars chez mes parents. Basile lui reste au palais pour s'occuper des dernières démarches.

Pour ce qui est du sort du compte Severina, il est condamné à l'exil tendit que la servante, elle, a été condamnée à l'échafaud.

Après plusieurs jours de voyage, nous arrivons enfin dans la résidence de mes parents, je vois mon frère m'attendre.

-Éloi !

Il me salue en agitant les bras Je descends de la calèche et il me prend dans ces bras.

-Je suis épuisé Guilhem.

Je souffle et nous nous dirigeons vers le salon.

-Père et mère ne sont pas encore rentrés.

-Ce n'est pas grave, je compte seulement me reposer pour l'instant.

- Je te le permets petit frère.

Je lui souris et me dirige vers ma chambre.

Pour les trois jours qui ont suivi, j'ai principalement passé du temps avec mon frère et manger la bonne nourriture de Elda qui m'avait tant manqué, Guilhem lui a reçu la visite d'Iris sa fiancée et depuis ce jour, il arrêta d'éviter Virgile et je sentis tout de suite le changement dans son humeur. Je n'ai pas osé demander pourquoi ce changement, mais j'aime le voir comme ça.

Le soir du quatrième jours, nous avons reçu un invité spécial.

-Votre Altesse, que faites-vous ici ?

Basile arrive avec un bouquet de rose à la main

-Pardonnez mon intrusion, monsieur le duc.

Il s'incline devant mon père.

Ensuite, se dirige vers moi, me tend le bouquet que je prends machinalement. Une fois de plus saisi ma main avec douceur et y dépose un baiser.

-Mon cher fiancé, vous m'avez tant manqué.

Mais, qu'est qui lui prend. Le fait que mes parents, mon frère et Elda assiste la scène me mes vraiment mal à l'aise.

- Basile, s'il te plaît arrête de parler...

Je chuchote. Il me sourit et se lève pour se tourner vers mes parents.

- Me laisseriez vous dormir quelques jours chez vous, j'aimerais passer du temps avec votre fils loin de la cour.

-Bien sûr votre altesse.

Mon père s'incline et ordonne aux femmes de chambre de lui préparer une suite.

Après ça, j'emmène Basile loin des yeux curieux de mes parents.

- Je peux savoir que fais-tu là, je pensais que tu avais beaucoup de travail ?

- Je voulais te voir et puis Léonard s'occupe de la paperasse.

Pauvre Léonard.

-Je te rappelle que je rentre au palais la semaine prochaine.

- Je ne pouvais pas attendre, où est le problème ?

Je croise les bras et le regarde.

Il pose une de ses mains sur ma hanche pour me rapprocher de lui et me chuchoter à l'oreille.