Jamais. [Terminé]

- Malheurs et sentiments-

Éloi, Palais du Prince

- Elle était sous ta responsabilité !

- Pardonnez-moi, votre Altesse-

- Basile, il se passe quoi ?

Je marche en direction de Basile et Léonard qui panique derrière moi.

- Ce ne sont pas tes affaires Élo-

- Combien de fois dois-je te dire d'arrêter avec ça.

Il ne répond pas.

- Maintenant explique-toi.

- C'était un accident, votre altesse je-

Basile se retourne brusquement vers la servante.

- Un accident ? Ma mère est morte à cause d'un simple accident !

Quoi ?

Mes yeux glissent vers Basile.

- Morte ?

-ENFERMEZ LÀ !

Des gardes se précipitent sur la servante pour l'amener au cachot malgré ses cris.

Basile quitte la pièce et je le suis.

- Basile, attend moi !

- J'ai veut d'être seul Éloi.

Je m'arrête net.

Je n'ai pas envie de le laisser seul.

- Basile, laisse-moi rester près de toi s'il te plaît.

Il se retourne, ces yeux se plonge dans les miens, ils sont empli de tristesse.

Je n'aime pas le voir comme ça.

Je m'avance vers lui et attrape du bout des doigts sa chemise.

- S'il te plaît-

Il se tourne vers moi et dépose son visage dans mon coup.

- Éloi... Je veux pas être seul.

- Je suis là.

Plusieurs minutes passe dans le silence, sa respiration est saccadé.

Je pose mes mains sur ces joues.

- Basile dit moi ce qui s'est passé s'il te plaît.

Sa bouche s'ouvre, mais aucun son ne sort

- Prend ton temps d'accord ?

- Elle est morte Éloi.

!!!!! Mutilation !!!!!

Basile m'explique qu'après le déjeuner une servante aurait oublié de ramasser les couverts et les auraient laissés à porté de main de Dame Liliane.

- Elle s'ait tailladé les bras et personne n'est venu voir si elle allait bien. Pendant des heures, elle se vidait de son sang et personne n'est allé voir si elle allait bien. Personne.

Il accentu le dernier mot.

Je ne sais pas quoi dire.

- Elle n'est plus là, Éloi. Plus jamais.

Qu'est-ce que je suis censé faire ?

- Sans elle, je suis tout seul-

- Ce n'est pas vrai tu n'es pas seul Basile. Il ne dit rien.

- Il a tes frères et sœur, il y a Marcus, June... et moi, moi, je suis là Basile. Pour toujours.

Il ne prononça rien et me serre plus fort dans ses bras.