CHAPITRE 64

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" Un malade mental n'est juste pas cette personne qui borde les rues tous nu, mais, le monde et la personne que nous sommes, présentons des anomalies dans nôtre psychisme... "

Ma vie amoureuse et ma vie scolaire, valaient toutes deux, la peine, de traiter l'être que je suis. Pourquoi ? Me demandais-je ! Hélas, même ma conscience, le moi pensant et agissant, qui, devrait dans la norme des choses faire qu'un avec ma chaire, cherche une échappatoire. Oui, je n'étais plus humain, encore moins une extra-humain, j'étais os et chaires, fané d'esprit, dépourvus de sentiments, morte émotionnelle, détraquée psychiquement, mes organes génitaux fonctionnaient, mais j'avais déjà passée l'âme à gauche... Cathïde n'existe plus, elle est morte !

Plus les semaines défilaient, plus mes envies meurtrier pour cette âme pure, prenaient le dessus. J'étais à bout, je réclamais, ce qu'elle obtenait sans jamais démontrer une ose de réclamation ! Je voulais de l'attention, certe, j'en avais, venant de mes soient disant amis, si je les considérais.... Mais, celle qui me tenait en cœur, devait provenir de mes encadreurs. Je désirais ses regards, qu'ils lui lançaient, loins des regards obsessionnels, ou, encore moins désireux sexuellement, non ! Des regards de compassion, d'accompagnement, des regards qui signifiaient, '' je suis là, je veille sur toi, sur tes avancées scolaires, quoi qu'il advienne, je suis présent, tu peux compter sur moi..." Était-ce trop demander ?

Nous étions à la veille des fêtes de Noël, ma mère, comme toujours submergée par son travail . Pourquoi l'en vouloir ? Elle s'occupe seule de quatre enfants et d'un petit enfant. Ma grande sœur, s'était entiché, avec un homme, et avait contracté une grossesse, qui, évidemment l'avait gâchée à tous. Au vue de ses changements corporelles et émotionnelles, ma grande mère avait eu des soupçons, que ma mère n'avait pas crû... Bien après, celle-ci c'est référée à un test de grossesse, qui s'était avéré être positif. Quel était mon émotions ? Aucun, j'avais déjà assez à gérer pour m'occuper des affaires d'autrui, même si, celà me touchait personnellement, je ne m'étais pas attardée. Neuf mois plus tard, au mois d'août, elle naquit d'une petite fille exceptionnellement belle, bien-sûr, ma mère se chargea de lui attribuer mon nom, vue qu'elle l'a considérait comme son second père, en espérant, que, celle-ci, ne suive pas mes pas... Si ça s'avère être le cas, elle finira dans un asile psychiatrique, comme sa tante, l'aurais dû, dans la logique des normes...

- Bonsoir mon petit cœur,
- Bonsoir Ulrich !
- Il y'a un problème ? Tes messages sont d'une sécheresses aigries.
- Non, rien désolée chéri, j'ai juste eu, une mauvaise journée au lycée.
- Je peux savoir ce qui sait passer ?
- La routine,
- En fait, je voulais qu'on passe les fêtes de Noël ensemble, qu'on rattrapent tous ce temps perdu.
- Je serais ravie
- Ainsi, je pourrais t'attribuer ton tous premiers baisers
- J'ai hâte de l'avoir, j'ai tellement envie de savoir, l'émotion que cela pourrait me faire ressentir, surtout avec la personne que j'aime.
- Je t'aime cathïde, c'est une évidence, une sûreté sans faille.
- À tout à l'heure, j'ai des occupations à remplir.
- D'accord, bisous, je t'aime.

Mon cœur ne ratte plus des battements idiots à tes mots, ta présence ne me procure plus des frissons, tes bras, ne m'accordent plus une sécurité, je me sens dénué de sentiments en ton approche, les sourires idioties ne se reflètent plus à tes paroles... Je crois bien que je ne ressens plus rien pour lui !  " Pourquoi le gardé auprès de toi, si tu n'es plus amoureuse ?..'' Par pure égoïsme, je ne veux pas encore le rejeter, je ne veux pas qu'il soit loin de moi, encore moins proche... Je veux qu'il soit à la limite, qu'il se contente de cette limite, qu'il reste dans cette position à jamais.

J'étais assise à table, les cahiers grandement ouvert, le regard à vide, je lisais sans savoir ce que je lisais. Mes idées et mes niveaux de réflexion fusaient tous vers le sexe opposé, comme quoi, les ancêtres avaient raison, Une fille qui connait l'homme ne peut plus faire des études... Le regard perdu dans le néant des vagues émotionnelles, qui m'en ivre de désespoir, je portais, volontaire j'essaie de porter le peu de dignité en moi, pour la résolution de cet exercice de physique. La notification de mon téléphone m'éveille de cet hibernation, le nom qui à l'affiche, me dessine un sourire énorme.

- Bonsoir Angie
- Bonsoir Yann, comment tu vas ? Qu'est-ce que tu fais ?
- Doucement, je vais bien, et je suis en pleine réflexion sur un exercice de chimie, mais maladroitement, je t'ai saisis ce message, j'espère je ne t'importune pas
- Non, t'inquiète pas, tu ne me dérange pas, pour moi, je résous un exercice de physique.
- J'espère ce n'est pas trop difficile ?
- Non, ça va, ça coule. Et pour les fêtes ?
- Tu veux m'inviter ?
- Tu veux que je t'invite ?
- Psychologue !
- Psychiatre !
- C'est bon.. tu as gagné.
- Je savoir, Alors tu décides quoi ?
- À vrai, pas pour te mentir, j'aurais bien aimé passer ses fêtes avec toi, ma meilleure amie, mais je vais aller la passé avec ma petite amie, à Yaoundé.
- Ta petite amie ?
- Oui, ma petite amie, je ne t'ai jamais parlé d'elle ?
- Non, jamais...
- Désolé, mais si tu veux, je peux te parler d'elle.
- Non épargne moi les détails
- D'accord, si tu dis
- Ma mère a besoin de moi, à plus tard, Yann.

Mes espoirs se sont brisés, mes fondations ne tiennent plus, je suis déçue. Ainsi, tous les hommes que j'aime, ne m'aimeront jamais ! J'ai appris récemment que Dewily, sortait avec la grande sœur de mon meilleur poteaux, Franklin, mais il soutient toujours la thèse selon laquelle, il m'aime ! Jacques, a des vue sur une fille de Terminale, de classe, mais je continue à le désirée, ne suis-je pas par hasard malade ? et Ulrich, j'ai des prés-sentiments qu'il veut jouer sur deux tableaux, alors j'ai entrepris de le fait un coup double, j'ai décidée de jouer avec les émotions de KIFF, son meilleur amis, je sais qu'il suffit d'un seul mot, une seule action, pour qu'il livre tous les petits secrets de son besty.

Qu'elle tournure prends ma vie ?

AMOUR LYCÉENS Where stories live. Discover now