Les nuits

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Les nuits deviennent vides de sens,
Je rêve ce dont je ne souhaite penser,
Je vis ce dont je préférerais rêver,
Les nuits réfutent mon existence,

Attristée, de par le sablier auprès de mon frère,
Observant le passé, auprès de ma mère, enragée

La présence chaleureuse d'une flamme bleue éteinte depuis longtemps déjà, pour me soulagée,
La revanche goûteuse de cette perte idyllique qui perdure jusqu'à souhait, outragée

Expirée, je retombe en glissant sur mes larmes comme Arriety,

Déprimée, une bobine de fils pleins de souvenirs embellis,

Voilà quatre nuits, cinq nuits, six nuits puis sept nuits, de longues nuits,

Voici les nuits, toutes les nuits que je demeure sans un bruit.


Annaelle IBO

Poèmes sur mon chemin de vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant