00 | « The Night We Met. »

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« C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. »


𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄 - 𝐑𝐎𝐎𝐒𝐄𝐕𝐄𝐋𝐓.

« The Night We Met. »


RIVER.

Un vent suave, un sentiment austère.
Une seconde pour un quotient d'une montagne d'éplorement. C'est surprenant, la manière dont l'humain perçoit la réflexione fois imprégnée.

D'abord, la personne adhère la nouvelle, le déclenchement du processus est presque néfaste pour le cœur ; il le démantèle, l'abat en brèche. Puis l'acceptation parvient. Extrêmement douloureuse, mais bien présente.

Les rêveurs ne succèdent pas à cette étape ; ils restent bloqués dans un entre-deux. Une sorte de boucle machiavélique, leur répétant que ce ne sont que des mauvaises fables.

Cette boucle ? J'y suis présent. Mon enfant intérieur m'harcèle de me réveiller de ce mauvais rêve. Je lui répète : "Nous ne pouvons pas nous éveiller de l'authenticité.", mais il persiste, sans relâche.

Un déni constant et désolant de ma volonté.

Nous rentrons en automne. Je le sais, je le ressens ; les journées se raccourcissent et l'atmosphère se refroidit. De toute manière, l'été ne m'a jamais réellement convenu, j'ai toujours préféré les périodes frigides.

Seule la bougie à mes côtés contribue au manque de couches de mes vêtements. J'avais pensé qu'une simple chemise suffirait, mais le souffle du ciel gronde plus que d'habitude. Son odeur de vanille se propage par sa flamme.

Nul ne saurait décrire l'endroit où je me trouve. Je ne le sais pas moi-même. Marcher fait découvrir, d'après constatation. Arrivé ici, le jour disparaissait. Je pouvais encore répéter mon chemin.

"Interdit d'accès", c'était la pancarte clouée sur une branche, complétée de chaînes de fer rouillées comme appui. Mes jambes me blâment d'avoir un esprit à la tendance trop curieuse.

L'ai-je ignoré ? Totalement. J'ai préféré avancer, quitte à affronter un quelconque danger rôdant dans les environs. Cela en valait le coup ; Qui aurait cru que la mairie cachait un si bel endroit ?

La Lune reflète sur le grand lac en face de moi, accompagné de la petite rivière à ma gauche, s'infiltrant dans l'eau de ce flot.

Grâce à la faible lumière du feu, je constate les dizaines de petites coupures sur mes mains, causées par les infimes branches de bois qui étaient présentes sur mon passage. Une forêt interdite dans un parc, ce n'est visiblement pas par hasard.

Une goutte de mes larmes vient s'installer sur l'une d'entre elles, je me considère heureux qu'elle ne soit pas tombé sur mon dessin. Je renifle, espérant faire évaporer cette émotion trop vite exposée.

Je préfère me concentrer sur le portrait qui s'affiche sur mon parchemin à chacun de mes coups de crayon, me désintéressant diamétralement de ce que je peux ressentir. J'ai un objectif à tenir.

Le sujet donné par le proviseur de l'Académie d'Art de Forelsket fut clair ; "Dessiner votre rêve le plus récent."

ROOSEVELT [ EN RÉÉCRITURE. ]Where stories live. Discover now