Myself

353 9 0
                                    

Cette journée est interminable, je ne peux que entendre les voitures passer devant ma fenêtre. Il est 14h30 et je suis toujours cloitré dans mon lit à regarder les aiguilles de l'horloge bouger en entendant ce son « tic tac » résonner dans ma tête que j'en oublie ma journée.

Maman :April ! Bouge toi ! Il est 14h30 et tu dois partir pour L'allemagne !

April : Mais maman j'ai pas envie !

Maman : Ah non ! T'y vas point barre, je te rappelle que c'est pour tes études.

April : Pfff si tu le dis.

Je me décide de me lever afin d'ouvrir la fenêtre, je sentis l'air froid me racler le visage tout en regardant les voitures passer et des personnes qui paraissait épanoui, cela me donna une déprime encore plus intense. Ça faisait maintenant 3 ans que j'ai plongé dans la drogue par les problèmes familiaux : mon père.
Mon père, je ne le voyais plus depuis 4 ans depuis qu'il a décidé de nous quitter, il ne m'a plus donner de nouvelles par haine envers moi, ce que je ne comprends pas mais je ne cherchais jamais à comprendre par trop d'essais à lui parler.
Puis cette plongée et dû à d'autres problèmes en moi : mon corps, je le déteste comme je peux détester une personne. Mon miroir est mon ennemi,
je ne me regarde jamais dedans par dégoût.
Les stupéfiants m'aident à me sentir vivante et de vivre dans mon monde si merveilleux que le monde réel me paraît mélancolique. Et puis ma mère, suite à l'abandon de mon père, essaye de l'oublier mais je le vois par même que cette étape n'aboutira jamais. malgré cela, elle m'aide mais vois que rien ne fonctionne, je ne la rends pas fière je le sais et je le vois.

Maman : C'est pas vrai que tu es toujours pas prête ! Et tes affaires ?! April réveille toi !

April : Je vais le faire.

Par l'arrivé de ma mère pour la deuxième fois me fit préparer mes affaires dans ma valise et me préparer. Je suis prête à partir malgré mon envie pas du tout pertinente mais je doit bien.
Assise dans la voiture afin de rouler jusqu'à l'aéroport de Paris, je regarde par la fenêtre ce paysage sombre par les nuages qui couvrent le soleil, les immeubles usées par le temps, les feuilles de l'arbre qui tombent sur la route : l'automne, j'aime cette saison.

Maman : J'aimerais que tu me promettes quelque chose.

April : oui ?

Maman : rends moi fière pour une fois April en arrêtant ta destruction intérieur.

Je la regarda et je vis ses yeux devenir humide, ce qui me transperca en pleins coeur, voir ma mère pleurer par ma cause étais plus douloureux que mes problèmes. Je ne devais pas continuer ainsi je le sais fortement même si ça me demande beaucoup d'effort j'essayerais pour la rendre fière.

April : je te le promets que je vais essayer maman.

Elle se retourne vers moi en séchant ses larmes pour me sourire sincèrement et fièrement par la suite.
Arrivé à l'aéroport, je dépose toute mes valises aux comptoir d'enregistrement. Le vol était prévu pour 17h30, je regarde l'horloge qui montra 17h, je devais simplement attendre 30 minutes. Avant d'aller dans la salle d'embarquement je disa aurevoir a ma mère avec tristesse car je ne voulais pas réellement l'a quitté dans ces moments là.

Maman : Tu vas devoir y aller, tu vas me manquer ma chérie je t'aime, et oublie pas la promesse.

Elle pleurais dans mes bras ce qui me donna des frissons de tristesse. Ce surnom qu'elle ne m'avais jamais donné depuis 3 ans m'a également donner des frissons et une forte envie de pleurer avec elle.

April : Tu vas aussi me manquer maman, je t'aime aussi et oui je n'oublie pas et je n'oublierai jamais.

Elle me pris par les épaules afin de me regarder pour une dernière fois tout en essuyant ses larmes avant de me sourire tendrement et de me laisser partir.
J'étais maintenant dans la salle d'embarquement, je regarde encore une fois l'horloge qui était inscrit 17h20, plus que 10 minutes. J'étais stressé à l'idée de partir à l'étrange seule et de recommencer un départ nouveaux. Pendant que je regardais mon téléphone j'entendis :

« le vol Paris Berlin veuillez vous diriger vers la voie numéro 13 »

Je me dirige vers cette voie avec une boule au ventre insoutenable, le stress d'y aller seule mais a la fois cela paraît si excitant, ces deux émotions complètement différentes me traverse.
Après quelques minutes d'attente dans la file je passe dans le couloir vers l'avion, j'admirais dehors par les vitres transparentes du couloir, l'avion était si grand. Arrivé au bout du couloir je vais a mon siège dont le 23B, il était facile à trouver, j'ai donc déposer mes petites bagages dans le rangement au dessus de mon siège. je pouvais voir le vol à travers l'hublot ce qui me fascina. Après 5min, nous avons décoller et j'ai vue à travers l'hublot le paysage si beau, j'étais abasourdi par ce paysage malgré la peur qui craignait en moi par le faite d'être sans ma mère. j'étais partie pour 2 ans sans la voir.

what you see, i see - Tom Kaulitz -Where stories live. Discover now