prologue

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À tout les Éthie, les Ésmya, les kisten,les Sab.. et tous ceux qui souffrent en silence.

"Pourquoi diable dans tes yeux mon mauvais reflet s'éfface ?
...Mais même les monstres rêvent d'amour."

   "Toi aussi tu vas partir et m'arracher les morceaux
de coeur qui se sont
attachés à toi.
Vous êtes tous pareille"
Ésmya Ferssini

"mon cœur et en miettes
mais chaque morceaux
t'appartiens "
Éthie Alvarez.

30 mai 19h12

Brisée,

C'est l'état de mon âme.

Mes clés tombèrent au sol dans un fracas métallique.

J'entendais mais je n'écoutais pas, Je regardait autour de moi mais je ne discernait rien.

J'étais juste là, À regarder devant
moi et à serrer si fort cette lettre contre mon torse qu'elle finit aussi froissée que mon coeur.

Je tombais à genoux et me trainais vers elle.

Un millier de pensée frappaient les parois de mon crâne.

Je m'en voulais tellement..

Les larmes sur mes joues je ne s'essaient de couler comme si ma peine était indéfinie.

La culpabilité me rongais.

Mes sanglots faisaient trembler mon corps témoignant de ma douleur sans fond.

Et pendant un long moment, un long moment qui me parru trop court Je restais là, anéantie, à pleurer jusqu'à n'avoir plus de larmes.

En m'excusant sans fin, et en me frappant comme si cela pouvait apaiser ma douleur.

Pour transformer ma douleur morale en douleur physique.

Mais surtout car Je le méritais plus qu'elle

Je poussa un cri déchirant, libérant tout mon désespoir par mes cordes vocales.

C'etait un cri de tourmente, de chagrin, de remords.

De remords..

1 heures plus tard

La chaleur de la fin de journée m'enveloppait comme dans une bulle remplie des pensées les plus sombres et des regrets les plus profonds.

J'étais Assise sur un banc  mon regard perdu dans le vide, les événements tourbillonnant en boucle dans ma tête,  me répétant sans arrêt :
c'est ma faute.

Depuis plus d'une heures elle n'était plus là.

Cela faisait deux heures que mes larmes coulaient sans cesse, emportées par le flot de mes pensées qui ne cessaient de s'attarder sur ce qui aurait pu ce passer si je n'avais pas été si cruelle avec elle.

Avant j'étais consumée par la tristesse et la nostalgie .
Mais désormais, tout ce qui restait en moi était un vide, comme si la flamme qui brûlait au fond de moi s'était éteinte avec le souffle de la balle.

J'étais Vide.

Ma vie ne tenait qu'à un fil.

Et maintenant qu'elle ne le tenait  plus, je ne savais pas se que j'allais devenir.

Brisée Where stories live. Discover now