3/la fête

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" Chez moi mtn vite "

C'est le message que j'ai envoyé il y a 10minutes à Sam, et elle ne répondait pas.

Je dois me préparer pour 21 h, en rouge et or et je n'ai aucune idée, il y'aura que les garçons ? Oui, sûrement, ils ne feraient pas rentrer des inconnus à leur hôtel, mais peut-être qu'on irait autre part ?

Non non trop de stress pour moi.

On sonne à ma porte, c'est forcément Sam. Je regarde dans le judas et c'est bien elle, je l'ouvre.

Elle rentre en furie.

- Quoi, quoi quoi y a quoi ?

Elle regarde mon appart de tous les côtés.

- L'équipe m'a invité à une fête en rouge et or ! Je n'ai aucune idée de comment m'habiller.

Elle était soulagée d'entendre ça.

- Mais putain, j'ai cru t'avais tuer quelqu'un, t'aurais pas pu le dire par message ?

- J'y avais pas pensé non...

-Reprends depuis le début.

Je lui explique toute l'histoire, elle était choquée.

- Mais noon ! En fait, faut pas se fier à l'image des autres, il me répugne.

- Oui et je ne peux même pas quitter l'interview, M. Goldbury ne veut pas !

- Bon, reste poli pendant 1 mois et évite le, le plus possible, on ne sait pas de quoi il est capable.

- J'essayerais.

- Mais maintenant ta tenue, oh comme j'aimerais venir !

- Je t'aurais bien invité, mais je sais pas s'il y'a que les joueurs ou d'autre gens.

Pendant que je lui parle, Sam fouille mon placard.

- Rouge et or, c'est ça ?

J'acquiesce et elle me tend une robe que je n'avais jamais mise, je ne savais même pas que je l'avais. Suis-je une acheteuse compulsive ? Absolument.

À la fin de mon maquillage, elle me tourne vers le miroir et pose ses mains sur mes épaules et dit :

- Un make-up de Bad Bitch comme on aime, Cardi b serait fier de toi.

Et sur ce coup-là, elle avait totalement raison. Mon maquillage était à tomber, l'eye-liner était fin comme la lame d'un couteau, mon rouge à lèvre était rouge matte, mes paupieres avait un dégradé de marron pas si voyant que ça un peu couleur nude.

Ma longue robe rouge à volant était incroyable, elle suivait toutes les lignes de mon corps, on croirait presque qu'elle était sur mesure. Elle était faîte pour moi.

Je remercie la rouquine et lui promis de lui envoyer un message en rentrant, je prends ma pochette dorée, met mes talons et sort.

Le concierge me complimente et me laisse passer.

Je toque à la porte, c'est Audrey Collins qui m'ouvre. À ma vue, elle me sourit, elle était très classe ce qui me rassure, j'avais peur d'en faire trop. Elle portait une robe en satin doré,marron claire. Elle s'était lissé les cheveux et avait un maquillage léger.

- Vous êtes ravissante ! Me dit-elle.

- Vous aussi !

Quelques garçons étaient là assis sur le canapé ou sur la table. Ils portaient des chemises blanches, soit avec un nœud de papillon rouge soit une cravate rouge.

Au-delà de la haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant