Obsidian Flammer

~4~

Amalyia

Cela devait faire une heure que j'étais descendus de ma moto pour m'installer sur cette balançoire. Me balançant légèrement, j'observai les nuages au dessus de ma tête. La main accrocher à mon collier. Je sentais la présence des Déchus autour de moi mais n'y portais aucunes attention. Depuis que j'étais installé sur cette balançoire. Toute l'angoisse que j'avais accumulé depuis que j'avais mis un pied dans cette ville semblait avoir disparue. Bon elle n'a peut être pas totalement disparue mais elle s'est apaiser. Je me sens apaiser. Et je ne sais pas pourquoi.

 Ma tranquillité fut couper par la sonnerie d'un téléphone. Le son provenant de ma gauche, j'en déduisis que le téléphone appartenait à Rhydian. Puisque seul lui était installé sur le banc à ma gauche. Jasper. Avant même que le brun ne réponde je savais que c'était lui. Je n'ai aucune envie de rentrer. Je ne veut pas revoir cette maison.

 – Les gars faut qu'on rentre, fit Rhydian d'un ton morose, Maintenant. 

Je percevais clairement leurs soupires ce qui me surpris. Mais je ne mis attardais pas. Je les sentis s'approcher de moi. Et je n'effectuais aucun mouvements. La tête poser sur la chaîne qui soutenais l'assise. Je ne veux pas bouger.

 – Lyia, m'appela le sosie de Jack Frost, tu viens ?

Quelques secondes passèrent sans que je ne réponde. Alors il repris :

 – Je n'ai pas non plus super envie de rentré, tu sais. Je me sens vraiment bien ici. Comme lorsque l'on était petit. Je me rappelle que je pouvais passer des heures ici à me balancer ou à vous poussez Kyle et toi. 

Je devinais son sourire à travers son ton. Ce souvenir le faisait sourire. Il semblait même heureux d'y repenser. Tandis que pour moi, ce souvenir ne semblait être qu'une histoire. Une fiction. Comme si cela ne s'était jamais passer. Peut être que ce n'était pas moi sur cette balançoire avec lui. Mais alors pourquoi je me sens bien ici ? Je quittais la balançoire et me dirigeais vers ma moto sans ouvrir la bouche. 

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Mon pied se posa dans le gravier créant un bruit qui me ramenais à cette nuit la. 

Dix ans plutôt. 

 Maman me tire par le bras pour me faire avancer. Mes cris résonnent dans la nuit. Je me débat. J'ai mal. Je ne veux pas quitter cette maison. Ma maison. Pourtant plus on s'éloigne de la porte plus je sais que je ne reviendrais pas. Il n'y a personne autour de moi. Seulement ma maman qui semble très en colère. Son maquillage à yeux a couler.

 – Arrête de hurler. Sa ne sert à rien. Ils ne veulent pas de toi et à cause de sa je suis obliger de partir. Donc ferme la un peu. Putain. Hurla ma maman.

Pourquoi maman est fâché contre moi ? Je n'ai rien fait. Je n'ai même pas manger la dernière part de gâteau. Je l'ai laisser à Esteban. Même la maîtresse à dit que j'étais l'une des plus forte en lecture. J'ai réussis à lire à voix haute devant toute la classe. Pourquoi maman et papa ne sont pas fière de moi comme ils le sont avec Esteban et Rhydian ?

J'essaie d'arrêter l'avancer de maman en ancrant mes pieds dans le sol. Mais elle me tire par le bras me faisans tomber. Pourtant elle continue d'avancer alors que mes genoux s'écorchent contre les graviers. 

Nous voilà devant la voiture. Je hurle les prénoms de mes frères. J'appelle mon père. Mes larmes sont intarissables. Mon corps me fait mal. Mes genoux saignent. Maman ouvre la portière arrière et me jette a l'intérieur de la voiture. Alors que ma respiration est bloquer dans ma gorge par mes sanglots. Je hurle une dernière fois avant qu'elle ne ferme ma portière et que j'arrête de me débattre.