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 – Amalyia Cora Nott reviens ici de suite. Gronda Dean après mon géniteur.

Deuxième prénom, c'est le début des problèmes. Je me retournais donc vers mon oncle dont le regard était remplit de colère et de dureté. Ça va être long. Je le sens d'ici. Les mini Déchus était situé dans mon dos et après ce qu'ils m'avaient dit, aucun d'eux ne m'aiderai à m'en sortir. Mais qu'on se le dise, je n'ai pas besoins de leur aide.

 – Tu étais passée ou ? Non mais tu as vu l'heure ? Comment as-tu pu être aussi inconsciente ? Commença Dean agressivement. 

Bon ça commence bien. S'il veut se défouler sur moi, qu'il le fasse mais qu'il ne s'attend pas à des excuses de ma part. Derrière Dean, je remarquais mon géniteur qui semblait attendre que Dean est fini avant d'intervenir. Sa patience me sembla suspecte au point que je ne le lâchais pas des yeux. En périphérie de mon géniteur se trouvait Adam dont le sourire ne présageait rien de bon. Qu'est qu'il a encore fait ? Dans mon dos, alors que Dean continuait de s'agiter en me reprochant mille et une chose, je sentis Valac se rapprocher et en quelques pas il fut dans mon dos avec à peine assez d'espace pour que sa peau ne touche pas la mienne. Bouge. Recule. Il ne bougea pas d'un poil et je vis le sourire d'Adam fondre comme la neige au soleil tout comme l'air calme de mon géniteur. Je fus attirer par le mouvement brusque de Dean qui me provoqua un mouvement recule me faisant rencontrer la chaleur du corps de Valac. Le garçon au regard ambré me saisissait par les épaules et je ne pus retenir mon sursaut. Tu le mérite. Tu mérite que je te frappe. Alors arrête de pleurer. Ou tu pleura pour quelque chose. Les mains de Valac glissèrent sur mes bras en essayant de me faire revenir à moi. Et lorsque mon esprit réussit enfin à se libérer de ces souvenirs qui avaient brouiller ma vie, je pus voir que tout les Déchus s'étaient rapproché et que Dean fronçait les sourcils. Je vis de la peur dans le regard de mon géniteur lorsque je relevais la tête.

 – Pourquoi as-tu reculer ? Me demanda Esteban après quelque secondes pendant les quelles toutes les personnes de la pièce avaient arrêter de respirer.

Sa voix tremblait me prouvant qu'il avait peur de me poser la question. La question qui fâche. Les autres n'avaient toujours pas reprit leurs souffles jusqu'à ce que je lâche un rire sarcastique. La sarcasme comme arme de défense, c'est une très bonne technique.

 – Je ne sais pas à quoi vous avez pu pensés mais je comptais juste m'en aller dans ma chambre mais pour cela il aurait fallut que Valac ne se sois pas placer pile derrière moi. Lâchais-je en soufflant pour appuyer mes propos. 

Je savais qu'aucun d'eux ne me croirait mais perdu pour perdu. Remarquant que les mains de Valac étaient toujours poser sur mes épaules, je m'écartais discrètement d'un pas, le cœur battant à toutes vitesses. Ses mains retombèrent le long de son corps dans un léger bruit de frottement alors que je me détournais pour m'approcher des escaliers.

– Amalyia, qu'est ce qu'il se passe ? Me questionna Rhydian qui venait d'entrer dans la pièce. 

Je ne répondit rien et voulus continuer ma route mais une fois de plus Zik m'en empêcha s'interposant entre les escaliers et moi. Je n'ai aucune envie de jouer. Plus maintenant. Zik du le comprendre à mon regard mais il ne bougea pas pour autant de mon chemin ce qui me fit souffler. Si tu n'aime pas mes règles n'oublie pas que c'est toi qui m'a forcer à jouer. Doucement je me retournais face au Déchus qui me regardaient tous avec ce regard remplit de pitié. Si quelqu'un te regarde avec pitié montre lui qu'il devrait plutôt prier pour que tu lui accorde la tienne. Mais n'oublie pas Hels datter, les Dieux n'ont jamais eut pitié.

 – Bon allez-y, engueuler moi qu'on en finisses. Attendez non j'ai mieux, je vais le faire moi même. C'est pas bien ce que tu as fait Amalyia, tu ne peux pas sortir sans me prévenir, sans même me donner l'adresse et surtout tu ne sors pas sans tes chiens de gardes. Oups non pardon, tu ne sors pas sans être accompagné par au moins un des frères. Et puis sortir avec ce rasé, tu es inconsciente, il aurait pu t'arriver n'importe quoi. Tu es une petite chose fragile alors ne prends pas de risque inutile. Tu es puni à vie et tu ne quitteras plus cette maison. Cette maison seras ta prison. Singeais-je mon géniteur ce qui eut pour effet de le faire sourire. 

Obsidian FlammerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant