Introduction - Explication

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Dès l'instant où je me suis mis à écrire, je ne peux m'y arrêter dans cet élan que je ne me connaissais pas.

J'ai toujours aimé écrire des lettres, de toutes sortes, une correspondance atypique.
Prendre son stylo, dans la pénombre de mon bureau, m'y asseoir avec une tasse fumante d'un thé glacé attendu d'être bu, d'être savouré comme les mots que j'inscris, ici même, devant vous, et dont j'ai failli éclaboussé mon cahier d'écriture vierge.

Alors qu'en est-il de ce projet qui m'est resté en tête une bonne partie de la nuit, où les images s'entrechoquent dans ma psychée électrique sans pouvoir écouter la musique, enveloppant le bureau, qui se frayait un chemin jusqu'à ma surdité. Une inflammation torride dans mon imaginaire et un voyage quelque peu bancal et jamais instable.

Je dois ; il faut que je crée, quoi qu'il en coûte, imaginer une scène, une courte, pas besoin d'autant de mots pour toucher ton cœur, et l'écrire avec mes mots, lui en donner une réalité colorée.

Ce n'est plus vraiment un plaisir, mais un besoin évident et intense que je dois assouvir pour apaisé une psychée tourmentée.
Et j'espère que tu me suivras dans ce délire hautement littéraire.

Alors je vais t'écrire, à toi, ce seront des lettres que j'aurais imaginé, avec vous , une histoire et dans cette lettre reflétera ce récit imaginaire mais avec des émotions bien vivante et des sentiments bien réelle.

Je me dois de vous prévenir de l'irrégularité des lettres car mon être est si inconstant, et si égoïste.
J'écris quand je vais mal. J'écris pour extraire la substance néfaste en moi.
Quand je vais bien, souriant, alors je lis les mots des autres.

Alors peut-être me diriez-vous que c'est parce que j'écris que je continue d'être en proie à mes démons intérieurs, c'est un peu le fameux serpent que tout le monde connaît par cœur et que je n'ai pas vraiment le temps d'expliquer, d'ailleurs. Mais vous auriez raison, non, tu aurais raison.

Je n'aime décidément pas le vouvoiement. Je tutoie avec autant de rigueur que de vigueur toutes personnes que je respecte. Et je te respecte car tu lis mes mots si laborieux et si fatiguant et pénible. Me lire, si tu étais Héraclès, aurait été un de tes travaux.

Mais lire quand je dois écrire est compliqué, je n'arrive pas, une impossibilité gargantuesque que de me glisser dans un récit autre que celui que j'aurais été à même de l'inventer moi même.

Mais si tu penses, oui, toi, que je t'écris, alors dis toi que mes mots te sont adressés et que ce n'est pas fortuit malgré l'être inconnu que tu peux être à mes yeux céruléen.

Sache seulement que quand j'écris, je vis.

Mes correspondances imaginaires Where stories live. Discover now