Lettre #3

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Chère Amie,

Je laisse naviguer ma plume jusqu'à toi, pour te prévenir, évidement, je l'ai lu et j'ai pleuré.

Je l'ai lu, lu et lu
Et contre toute évidence
J'ai été ému
D'un éclat plein de scintillance

Est ce possible que tes mots puissent être usés à force de les lire. Je les ai tellement lu, je les connais par cœur ; chaque mot, chaques vers, même le mien (celui que je t'ai offert ; il est si pâle en vivant les tiens) ; Où enfant nous devions réciter un poème devant toute la classe. J'aurais aimé que ce soit le tien.

Je le sais, je suis trop maladroit pour être un poète mais en toute sincérité, je te dois ma sensibilité.

A chacun de tes signes, mon cœur bat la chamade et ne se calme qu'en lisant tes fines lignes.

Alors après cette lettre, il n'y en aura pas d'autres. C'est la petite dernière qui se cachait avant de retrouver les autres.
Merci a toi [je ne connais, même pas ton prénom] car j'ai ressenti en te lisant plus que je n'aurais cru possible qu'une personne comme moi puisse accepter sans te résister.

Je l'ai lu
Et je me suis vu,
Je me suis trouvé si beau
A travers tes mots

Je vais fuir, même si discrètement, je te lirai encore sans t'écrire, sans te le dire.

Je me dois de revenir à ma place ; à l'ombre de tes mots.

Mes correspondances imaginaires Where stories live. Discover now