𝟷𝟾. 「𝙵𝚛𝚊𝚗𝚌-𝙿𝚊𝚛𝚕𝚎𝚛 」

235 9 3
                                    


















- Ça va? demande-t-il d'une voix rauque et faible.

- plus que je ne l'ai jamais été, tu articules difficilement.

Ta main vient se poser sur une de ses mèches qui était retombée sur sa joue, pour jouer avec nerveusement.
Ses doigts parcouraient la courbe de ta taille jusqu'à ton sein collé à son torse. Il finit par réfugier sa main dans ta chevelure, avant d'abaisser ses doigts jusqu'à la cambrure de ton dos.

Tes yeux, rempli de fatigue, finissent par se renfermer puis tu t'endors dans les bras d'Eren, bercée par les battements de son coeur.
















La lumière du soleil venait chatouiller ton visage qui était la seule chose qui apparaissait au delà du drap noir qui te recouvrait entièrement.
Tu relève difficilement ta tête et te frottes les yeux, puis tâte du bout de tes doigts autour de toi: aucunes traces du brun qui avait passé la nuit à tes côtés.

Tu soupires puis enfonce ton visage dans l'oreiller que tu serrais contre toi.
Tu te sentais légère tandis que tes souvenirs de la veille venaient petit à petit envahir ton esprit, oui, c'était bien une nuit unique que tu venais de passer avec Eren.

Soudainement, une odeur particulière et fraîche attise ton odorat, tu finis par relever la tête lorsque tu sens une main taper tes fesses par dessus le drap.

Un poids s'affala à côté de toi, tu tournes ton visage et croise les émeraudes particulières du brun qui avait toujours sa main sur ton fessier.

- Allez je sais que t'es réveillée, fit-il.

Tu soupires puis te redresses en t'étirant comme tu le faisais habituellement, à califourchon sur le lit tandis que le drap qui t'habillait tombait sur tes cuisses.

Ton esprit finit par se remettre en place puis tu remarques que tu étais nue sous la lumière éclatante du jour, et finis gênée tandis que les pupilles du brun t'observaient malicieusement. Tu remontes sans attendre le drap jusqu'à tes épaules lorsque tu sens un mal étrange à ton bas ventre que tu finis par tenir.

Il faut dire que le brun n'avait pas joué sa miséricorde la veille et t'avait attaqué intensément à t'en laisser des séquelles, qu'il finit par remarquer.

Il échappe un rire puis se relève.

- Bouges pas.

Tu plisses des yeux en suivant du regard le brun qui s'éclipse dans une pièce, et finis par t'affaler sur le lit pour refermer tes yeux, toujours à moitié endormie.

Quelques minutes plus tard, une seconde fessée te fait sursauter, tu te redresses d'un coup en essayant de cacher ta nudité grâce au drap.

- Putain tu peux pas retenir tes mains? grommelles-tu.

- Fermes là et viens, répond-il en te tirant vers l'extrémité du lit.

Il passe un bras sous ton dos puis le second sous l'articulation de tes jambes afin de te soulever, tu te tenais près de lui et pouvais sentir son odeur fraiche d'eau de cologne, bien différente du " Bleu de Chanel " qu'il portait habituellement. Ses cheveux humides et retenus dans son chignon habituel étaient un indice de plus pour savoir qu'il venait de sortir d'une douche avant que tu ne te réveilles.

TENTATIONNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ