Ils te diront
"Je suis parfait
Comment oses-tu
Comment peux-tu
Etre ainsi à tes frères, souillon !
Ton âme jamais ne sera en paix"
Quand pour une broutille, affligés
Après avoir voulu bien faire
Du doigts, tous ! Vous serez pointés
Vos cœurs croupiront en enfer
Ainsi sont les lois des amis
La loyauté leur est égale
Il leur faut maudire un ennemi
Pour poursuivre leur valse au bal
Mais derrière leur airs de grands ducs
Et leurs beaux serments inviolables
Ceux-ci seront bien vite caducs
Quand les faits les transforment en diables
Pauvres petits ! Si vénérables !
Quand soudain sont pris en défaut
Les tendres sont de grands distraits
L'étourderie, moindre des maux
En face de ton honneur, si laid !
Les fourbes traîtres l'air misérables
Avancent au crissement des grelots
Aux justes ! rien n'est repérable
