L'envie de contempler les cieux
Parfois me vient dans la nuit
Alors, devant l'éternel silencieux
Je me laisse bercer par l'immobilité sans bruits
Je m'en vais voir la lune
Brillante, belle, mystérieuse !
Tandis que plus loin là-bas, Neptune
Me regarde, moi, paisible et heureuse
Et la fraîcheur des étoiles
M'enlace
M'attire à renoncer au sommeil
Elle que je sens sur ma peau nue comme un voile
M'invite à rester admirer ses merveilles
La gratitude me monte alors à l'âme
Un amour infini que je ne peux repousser
M'envahit, s'impose, ardente flamme
Dominant mes doutes, les faisant brûler
Le délicat parfum des ténèbres
Mélange de froid, de fer, de fleur
Souvent, faussement lié à celui funèbre
De l'amour, de la vie qui se meurt
Mais je vois toute cette beauté
Et me reviens l'assurance
Qu'Il est là
Pour toujours
Caché dans cette douce flagrance
