𝐋'𝐨𝐛𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝'𝐮𝐧 𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐩𝐚𝐭𝐡𝐞

04. Dangereuse soirée

🥀

Rosalia

Après plusieurs minutes de route et d'anxiété, il finit par arrêter la voiture. Il écrasa son mégot sur le volant avant d'ouvrir la porte.

— Descends !

Il descendit avant de refermer la porte brutalement me faisant sursauter. J'ouvris lentement celle-ci encore toute tremblante et descendis à mon tour. Il se plaça derrière moi avant de me faire signe d'avancer avec sa tête.

Mes yeux se posèrent sur le grand restau qui se présentait devant moi et mes lèvres s'entrouvrirent immédiatement. J'étais stupéfaite face sa grandeur et sa beauté. De magnifiques lumières y émergeaient laissant imaginer une agréable ambiance.

— Avance ! Me dicta froidement la voix derrière moi, me coupant court dans ma contemplation.

Je revins tout de suite à la réalité et me mis à marcher jusqu'à l'entrée mais sans savoir la raison je m'arrêtai là-bas. Le brun passa devant moi et tira sur ma main me faisant le suivre.

Et comme je l'avais imaginé dehors, l'ambiance à l'intérieur était sympa. La décoration était magnifique et accueillante. On aurait dit une restaurant cinq étoiles que je n'aurai pu me permettre.

Les gens avaient tous l'air d'être riche et c'était sûr qu'ils l'étaient tous. Ils étaient concentrés à manger et à discuter sans remarquer que je me faisais tirer comme une petite fille tellement il marchait vite.

On finit par emprunter les escaliers avant d'arriver dans un coin isolé et calme. Les lumières étaient violettes et on avait un vu splendide à travers le vitre. Juste à côté du vitre se trouvait une table, magnifiquement décorée.

Il prit place sur l'un des sièges me faisant signe de m'asseoir sur l'autre. Je m'exécutai avec la boule au ventre.

— Pourquoi sommes nous isolés des autres ? Demandai-je dans un petit murmure.

— J'aime pas trop être entouré mais ne t'inquiètes pas, je ne vais rien te faire.

Plus facile à dire, pensai-je en regardant le sourire sadique qui trônait sur ses lèvres.

— Tu sembles ne pas me croire mais pense ce que tu veux, dit-il en sortant son téléphone qu'il posa sur la table.

— Vous aller me dire maintenant pourquoi vous me suivez comme ça ?

Il lâcha un petit gloussement avant que ses lèvres ne s'étirent dans un petit sourire en coin. Il mit à me fixer pendant plusieurs minutes, silencieux, augmentant mon angoisse.

— D'accord ! Nous allons commencer par ça, dit-il en croisant ses bras sur la table. Je ne sais pas si tu t'en souviens ou pas et sincèrement j'en ai rien en branler, mais tu m'as bousculé un jour, dans la rue. Tu courrais pour je ne savais quel raison et tu m'es rentrée dedans. Puis après je t'ai suivi et c'était instinctif, je ne pouvais pas m'en empêcher. J'ai ressentis le besoin de te tuer, puis celui de te torturer. Mais bizarrement je ne pouvais pas détacher mes yeux de toi. Et les jours passaient et je continuais de te suivre, le besoin de t'avoir près de moi devenait de plus en plus fort et puis après j'ai ressentis l'envie de te faire mienne.