08. De retour.

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🥀

Rosalia

Richard me tendit sa main que je finis par serrer dans la mienne après l'avoir fixé pendant quelques instants. Il me fit un large sourire avant que ma mère ne nous demande de nous assoir.

On s'installa sur le fauteuil alors qu'il ne me lâchait toujours pas du regard. Je me toutnai vers ma mère pour le voir sourire comme une stérique, ce que je trouvais complètement débile.

- Alors Rosalia, comment tu vas ? M'interpella la voix de Richard Campbell.

Je me retournais vers lui et le vis se redresser sur le fauteuil que j'imaginais inconfortable pour lui. Vêtu d'une costume noire et blanche très classe, il ne correspondait pas vraiment au décor de la maison.

Des chaussures magnifiques, une montre qui brillait et un sourire sublime. J'avais l'impression qu'il s'était trompé de maison.

- Je vais bien merci, dis-je en sentant mon ventre se nouer.

- J'imagine bien que vous ne me connaissez pas mais je vous ai vu la première fois devant la porte d'une restaurant et me suis tout de suite informé sur vous. Il paraît que vous travaillez là-bas ?

- Oui.

- Vous m'avait l'air charmante alors j'aimerais bien qu'on fasse connaissance. Vous me permettez de vous inviter de temps en temps à sortir avec moi ? Juste un petit sortis comme ça. On pourrait aller au restaurant, se balader, faire du shopping. Je vous achèterai tous ce que vous voulez. Avec moi vous ne manquerez jamais de rien, j'ai plusieurs millions dans mon compte juste pour vous satisfaire.

Vantard !

Je vis le regard de ma mère briller après ces mots alors que je bouillonnais à l'intérieur de moi.

- Votre argent ne m'intéresse pas, monsieur et j'ai nullement envie de sortir avec vous, dis-je en essayant d'être le moins sèche possible.

- Ne dis pas de bêtises, Rose, s'étrangla ma mère en me lançant un regard noir.

- On ira parfaitement ensemble, repris Richard. Vous êtes belle et j'ai de l'argent. Je pourrais vous rendre célèbre et riche et j'aurais à mes côtés une ravissante jeune femme. Nous avons de quoi jalouser beaucoup de monde. Réfléchissez bien, vous pourrez enfin sortir de cette taudis.

Je sentis quelques choses bouillir en moi et je me pincais la langue pour ne pas dire quelque chose de déplaisant. Mais ma colère fut plus forte que moi et je finis par dire froidement :

— Si vous croyez pouvoir m'acheter avec votre argent alors vous vous trompez largement. Vos millions ne m'intéresse pas et je préfère milles fois vivre dans cette taudis que de sortir avec un arrogant comme vous.

Je me redressai brusquement avant de les contourner et de me diriger vers la porte.

— D'ailleurs, vous pouvez reprendre vos cadeaux et dégager de la maison-

— ROSALIA !!!

— Ou épousez-la tant que vous y êtes, crachai-je avant de refermer de manière vif la porte derrière moi.

𝐋'𝐨𝐛𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝'𝐮𝐧 𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐩𝐚𝐭𝐡𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant