Chapitre 7 : Céline.

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Attention, ce chapitre contient du sang, du suicide et du gore...

Qu'est ce qui se passe ?                                                          

C'est quoi ce bordel ?

Dans quoi je me suis mis moi  ?

Qu'est ce que je peux faire ?

Qu'est ce que je dois faire ?

Me taire ?

Sourire ?

Rire ?

Pleurer ?

Etre soulager ?

Mais pourquoi ??

Pourquoi je pense comme ça ??

Je suis folle ??

Traumatiser ??

Ou bien juste habituée ??

Ce sont les dizaines de questions qui me sont entrés dans la tête et qui ont résonné pendant cinq seconde lorsque j'ai ouvert cette porte... La porte fatidique qui m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses et qui m'a fermé les yeux sur... beaucoup trop de choses....

Comparé à une personne tout à fait banal, je n'ai pas eu peur, pas appelé les secours, pas pleurer... Je me suis juste questionné...

Quel est la destinée d'une personne ?

Quel est ma destinée ?

Comment le savoir ?

Au départ, je pensais être faite pour être infirmière et sauver des vies, rendre fière mes parents et enchaîner les bonnes actions puis fonder ma famille et expliquer à mes enfants qu'il faut tout faire pour faire le bien et faire attention à ce monde si cruel qui peux nous rendre fou mais que tant que tu fais pour le bien, tu agiras comme il le faudra jusqu'à ce que la mort m'attrape et me rappel à quel point cette vie est courte et sans intérêt.

Puis il y a eu ces mortes, beaucoup de mortes, et les messages, les passages... Après il y a eu elle, et les autres et encore des morts, encore et encore ma mère, mon père et Sonia.... Ma meilleure amie. Puis elle. 

Lorsque j'ai compris que ma famille était morte, j'ai fait un déni... Je n'ai pas fait mon deuil mais un déni, un pure déni... Comme ferait un psychopathe qui aurait éventré une personne tout en se disant qu'elle n'aimait pas sa vie. 

Et quand c'était Sonia, je me suis juste dit que c'était comme ça, certaine personne tombe, et ne se relève jamais.

Mais quand ce fut son tour, je me suis juste remis en question. 

Il y avait même pas 30 secondes, je me disais que des innocents ne méritaient pas la mort... Même pas pour venger mes parents.

Mais, je veux le faire souffrir... Et quoi de mieux que de s'en prendre à ceux qu'il aime ??

Il doit être au courant que ça fait souffrir de perdre un proche si il nous a, à toutes fait ce supplice.

Mais faut croire qu'il n'a jamais eu ce sentiment, et il doit le connaître. Il doit savoir ce que ça fait de ce réveillé le matin, et de sentir son cœur vide, serré, désespéré.

Il doit savoir ce que ça fait, de se remémorer les derniers instants passés avec eux, les dernière paroles que nous leurs avons hurler et les dernières pensées que nous avons eu avant de comprendre qu'il est trop tard et que tu as tout perdu...

Si il ne connaît pas ce sentiment, qui le lui fera payer ?

La justice ? Mis à part lui faire avoir, au maximum une heures d'interrogations et trois heures de garde à vue, il ne va rien avoir.

Il va sortir du poste en ayant les excuses des flics, et un café gratos car des gamines qui n'ont rien à faire de leurs vies ont accusé un homme dans la rue pour espérer pouvoir porter plainte et, de ce fait, gagner de l'argent.

La mort de Pamela m'a ouvert les yeux sur ma destinée, je suis donc destinée à vivre le moment présent, et surtout, je dis bien surtout, le traquer, chercher sa famille, tué sa famille, buter son chien, son poisson, bruler sa maison, puis le capturer, le torturer, mentalement, physiquement et le buter, bien salement, et le montrer au monde entier, afin que tout ces malades, soient au courant de ce qui risque de leurs arriver.... Voilà ma destinée, simple et efficace. Sans chichi, sans complication...

Quand j'ai vu Pamela, inerte, au sol, ses yeux vitreux comme fixant le plafond, gisant dans une marre de sang, la gorge tranchée bien profondément, on voyait des lambeaux de chaires sur le couteaux de cuisine encore piégé dans sa mains, qui paraissait, encore pleine de vie, j'ai vu ma vie futur défilée dans mes yeux.

Des traques, des vidéos, des tortures...

Et encore, encore et... encore.

Quand nous avons ouvert la porte et découvert le cadavre, nous l'avons regarder, puis nous avons fermer la porte et chacune s'est isolées, comme si nous avions vu qu'elle dormait paisiblement... 

Oui. Personne n'a parlé, mais tout le monde à comprit. 

Nous avons toutes comprit, ce que l'autres avaient en tête.

Nous avons toutes la même destinées, et nous allons toutes vivre cette destinée comme il le faut.

Nous serons loin mais proche.

Nous tuerons salement mais proprement.

Nous serons brusque et discrète...

Oui.

Nous serons parfaites.

Le meurtre sera parfait.

J'ai hâte.

Elles te suivent, elles te traquent, elles te tuent.Where stories live. Discover now