Chapitre 6

367 23 6
                                    

Maell

Je me gare dans l'allée de la maison. La journée se termine enfin, les entraînements me scient les muscles, bonjour les crampes.

J'essuie mes baskets sur le tapis du perron, lorsque je rentre une odeur délicieuse, qui je le suppose vient de la cuisine, se dégage partout dans la maison.

"-Mmh, tu cuisines quoi papa ?

-Une nouvelle création, du sucré-salé. Et ta journée, fiston ?

-Bien.

Moins monotone, je m'entends ajouter.

Je dépose mon sac au sol et en ressort le récipient où se trouvait le repas que je devais manger ce midi.

Je marche jusqu'à l'évier et commence à faire la vaisselle.

-Oh ! Tu as tout mangé, s'exclame mon père

Je me sens sourire en l'entendant dire ça.

-Elle a beaucoup aimé, ajoutai-je

-Elle ?

Il me lance un regard de travers et poursuis.

-T'as quelque chose à me dire ? Non parce que la dernière fois tu as prétendu être un dragon,

-Les dragons sont les meilleurs ! dis-je en riant

-Tous mes respects, me répond-t-il

-Elle a dit que c'était exquis, ton égo de chef cuisinier doit être honorer. Je crois même qu'elle a découvert l'orgasme culinaire

-Ah, ta mère aussi...

-Arrête-toi là ! Je m'en fous ! On ne parle comme ça de ma maman

-Quelle grossièreté !... Du coup c'est qui cette elle ? me demande-t-il curieux

-Ben juste elle quoi,

Je poursuis mon nettoyage pendant que le paternel regarde la cuisson du plat dans le four.

-Hé papa !

Il se retourne vers moi, téléphone à l'oreille, je lève la fourchette et la cuillère que j'ai dans les mains. Les mêmes qu'Harper à utiliser il y a quelques heures.

-Tu penses que je devrai les laver ? Il y a encore son ADN dessus. Je devrais peut-être les garder comme porte bonheur, pour me porter chance lors des prochains matchs.

Il me regarde sans répondre, le téléphone toujours en main puis il déclare subitement :

-T'as entendu ton fils ? Il est devenu fou.

-Ah, c'est maman. Tu en penses quoi, toi ? ! dis-je en haussant la voix

Je l'entends dire quelque chose à mon père et ça dure plutôt longtemps. Il finit par se racler la gorge et m'énonce ce qu'elle vient de lui dire :

-En résumé, elle a dit : "Je n'ai pas élever un porc, nettoie-moi ce truc avant que je rentre, sinon je file un dossier avec ta tête dessus à mes supérieurs dans la catégorie potentiel déséquilibré en liberté"

-Elle m'adore ! A tout à l'heure ma maman d'amour.


Vendredi, après-midi

Harper

Allongée sur mon lit, Chloé juge chaque tenue que je lui présente. "Non", "bof", "ouais bon" : sont les trois mots qui sortent de sa bouche depuis quarante minutes.

That Only BoyWhere stories live. Discover now