Chapitre 15

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Bonne lecture.
Big kiss.

N'hésitez pas à me signaler les fautes comme ça, je rectifie.

''Myriam''

Je me débattais avec tout le peu de force qui me reste. Il était sourd et aveugle face à mes cris et supplications. Il avait les yeux noirs de rage et il s'en foutait royalement de mes états d'âme.

Vais-je mourir si jeune? Qu'es ce que j'ai fait pour mériter cette violence?

Lorsque mes mains ont eu l'accès à son corps, j'ai tout de suite eu le réflexe de pincer très fort son torse, j'avais mis de faux ongles et je peux vous assurer que le pincement faisait atrocement mal. Il me lâche instinctivement.

Bassirou: Aïeuh! Salope! Cria-t-il de douleur.

Entre lui et moi qui a le droit de crier de douleur! Ce connard va me le payer.

J'ai tout de suite commencé à tousser. Je respirais comme une bête essoufflée, je cherchais le moyen d'aspirer tout l'oxygène que je pouvais car mes poumons en avaient besoin. Je reprenais mon souffle avec difficulté, Bassirou venait juste de donner un coup sec au volant et ça m'a fait sursauter. C'est moi qui devriez péter un câble comme ça et non lui!

Mes yeux étaient rouges, ma gorge était en feu. J'ai regardé un instant, Bassirou et il semblait être redevenu normal. Il me tend une bouteille d'eau que je lui arrache des mains puis bois une gorgée d'eau. Je pouvais dire que ça allait mieux mais la douleur reste.

Moi: Sa affairou deum yi nak!Qu'est-ce que tu essayais de faire!? Enh Bassirou! Me tuer? Dis-je très remonté.

Au bout d'un instant, il répond.

Bassirou: Écoute je suis désolé, ce n'était pas mon intention de te faire du mal. Dit-il d'un ton calme.

Moi: Way doul! Meunane c'était pas mon intention...xawma lane! Si je ne t'avais pas arrêté, tu allais me tuer sale idiot!. Ais-je dit en criant.

Bassirou: Surveille ton langage! En plus, c'est toi qui me mets à bout! Il fallait juste venir.

Bassirou dafa doff té yeugou gnouko wala day dofdoflou rkk!(Bassirou est fou et il nous le cache ou bien il fait semblant de l'être!). Je sais que Bassirou a été déjà en colère et c'était pire, c'est quand Rachida a dû quitter le collège pour des raisons que j'ignore car il n'a voulu rien me dire. Bref...

Moi: Je rêve ou tu essaies de jeter la faute sur moi! Putain! Tu te rends compte que tu as essayé de me tuer! La merde que tu as fait chez moi ne t'as pas suffit et maintenant c'est de m'étrangler que tu veux! Sale fou! Ais-je dit en criant d'énervement.

Bassirou: Tais-toi! Tais-toi! Tu m'énerves à la fin! Merde! Tu parles trop! Dit-il nerveusement.

Je peux vous dire avec certitude qu'il n'est pas normal, c'était comme s'il était obsédé. Il se comporte et parle bizarrement. Ses gestes et son attitude ne sont pas normal. C'était comme s'il avait perdu le contrôle de lui-même. Maintenant, soit je me calme pour rester en vie soit je l'énerve et il me tue.

Ceux et celles qui me connaissent savent quelle décision, je vais prendre.

Moi: Écoute moi bien! Je crie si je veux! Je me calme si je veux! Bouma sétoul wone fima nék defnala lou bone!(Si je n'étais pas dans mon quartier, j'allais te faire du mal!) Imbécile!

_Rachidatou_Où les histoires vivent. Découvrez maintenant